L’Autorité des marchés financiers du Québec a mis en garde la semaine dernière contre une société appelée Xforex. Cette société est spécialisée dans la spéculation sur le marché des changes mais également les métaux précieux, principalement l’or et l’argent.
Le site internet de Xforex est dédié spécialement aux investisseurs québécois et il diffuse aussi des annonces très accrocheuses sur l’autres sites internet. Le site Xforex promet des rendements pouvant atteindre jusqu’à 480% grâce à une formation forex continue dispensée par l’équipe de Xforex.
Le site internet soulève de nombreuses questions, notamment concernant les produits financiers offerts par Xforex. L’Autorités des marchés financiers considère qu’il s’agit notamment de produits dérivés en ce qui concerne les métaux précieux.
Xforex est basé aux îles vierges britanniques. Le site est détenu par la société Ultimass Global Holding qui n’est pas enregistrée au Québec en tant que courtier. Par conséquent, les sollicitations de Xforex sont considérées comme illégales selon le site internet de l’Autorité des marchés financiers.
Enfin, Xforex ne détaille aucunement de quelle manière une formation forex en continu peut conduire à des bénéfices de 480%, une somme qui paraît tout simplement invraisemblable.
Une nouvelle fois, la rédaction de forex.fr met en garde ses lecteurs contre les sociétés spécialisées dans le forex qui prétendent offrir à leurs clients des rendements astronomiques. Dans tous les cas, sachez que de tels rendements ne sont pas possibles sur le marché des changes, un marché qui est caractérisé par une forte volatilité et des mouvements imprévisibles.
Nous conseillons à nos lecteurs de se renseigner systématiquement auprès des sociétés qu’ils sollicitent. Dans le domaine du marché des changes, vous pouvez consulter la liste de brokers sélectionnés par notre rédaction. Ce sont des brokers vérifiés et bien implantés sur le marché des changes.
Enfin, pour avoir plus d’informations concernant les arnaques sur le forex, n’hésitez pas à lire l’article que notre collaboratrice Claire a écrit à ce sujet en cliquant ici.