Vendredi 4 novembre – Rapport sur l’emploi canadien
Le rapport sur l’emploi du mois d’octobre avait été une bonne surprise avec une progression de 67 200 au lieu des 7 500 initialement prévus. Les détails de ce dernier étaient également positifs puisque malgré la hausse du taux de participation, le taux de chômage a stagné à 7%. Cela signifie que le pays a été parfaitement capable d’absorber l’afflux de nouveaux travailleurs. Sur le marché des changes, les traders s’étaient logiquement rués sur le dollar CAD. La situation n’avait, cependant, pas duré en raison du recul des cours du pétrole.
Pour le mois d’octobre, les économistes s’attendent à ce que le Canada imprime une perte de 10 000 emplois. Malgré cela, le taux de chômage devrait rester le même.
Ceci étant dit, les analystes ont régulièrement tendance à sous-estimer leurs prévisions. Une nouvelle surprise à la hausse n’est donc pas à exclure.
Vendredi 4 novembre – Rapport sur l’emploi américain
Le rapport NFP d’octobre avait été une petite déception. Même si les emplois non agricoles ont progressé de 156 000, c’est bien loin des estimations situées à 170 000. Logiquement les traders du forex s’étaient déchargés de leurs dollars USD.
Cependant, la lecture est toujours au dessus de 100 000 ce qui implique que de nombreux emplois sont créés chaque mois et cela est bon pour la croissance.
Pour le rapport qui sortira vendredi, les économistes s’attendent à des chiffres assez solides. Les emplois devraient progresser de 176 000 ce qui pourrait être suffisant pour faire passer le taux de chômage de 5% à 4,9%. Les gains horaires moyens pourraient prendre 0,3% soit encore plus que le mois précédent.
Ceci étant dit, les analystes ont tendance à surestimer leurs prévisions, veillez donc à garder un œil sur les rapports ISM PMI et ADP pour obtenir davantage d’indices sur l’orientation du rapport.
Dans tous les cas, notez que, des chiffres meilleurs que prévu donnent généralement une impulsion rapide au billet vert et qu’à l’inverse, lorsque les résultats officiels sont moins bons, la devise subit souvent une vente massive.