Les membres du FOMC ont voté en faveur du maintien de la politique actuelle
Comme cela a déjà été le cas depuis le début de l’année, la fed a encore décidé de maintenir en l’état sa politique monétaire. Sept réunions et pas une seule hausse de taux à se mettre sous la dent, tous les espoirs reposent donc sur la dernière prévue pour 2016.
La réserve fédérale américaine a toutefois renforcé sa position en faveur d’une hausse des taux puisqu’elle a affirmé que les conditions d’une telle manœuvre s’étaient encore renforcées.
Un dissident de moins
Si lors de la déclaration précédente, trois membres avaient voté en faveur d’une hausse des taux de 0,25%, Esther Georges, présidente de la fed de Kansas City, Loretta J.Mester, présidente de celle de Cleavland et Eric Rosengren, président de la fed de Boston, cette fois il ne sont plus que deux. Ce dernier a en effet, rejoint le camp de la majorité en votant pour une nouvelle stabilité des taux.
Revue économique
Croissance : La fed a déclaré que les dépenses des ménages, principal moteur de la croissance du pays, ont progressé de façon modérée. Il s’agit d’un positionnement moins belliciste par rapport à la déclaration précédente qui affirmait que ces mêmes dépenses étaient en forte croissance. La fed reste cependant optimiste quand au fait que l’économie continue ses développements.
Marché du travail : Malgré les résultats décevants des rapports NFP d’août et septembre, la fed a conclu que les gains d’emploi avaient été solides. Les responsables américains s’appuient sur le fait que des hausses supérieures à 100 000 constituent un seuil suffisant pour permettre au pays d’absorber les nouveaux travailleurs qui rejoignent sans cesse la population active. La fed a, cependant, souligné que le taux de chômage restait inchangé depuis des mois et cela en dépit des augmentations successives d’emploi. D’une manière générale, elle s’est donc montrée optimiste par rapport à son marché du travail.
Inflation :
Selon la fed, l’inflation a progressé un peu depuis le début de l’année. Elle reste, cependant, encore en dessous des attentes situées à 2%. Autre bonne nouvelle, la banque centrale des Etats-Unis ne mentionnent plus que l’inflation devrait rester faible à court terme en raison des baisses antérieurs des prix de l’énergie. En lisant entre les lignes, on comprend donc aisément que la fed s’attend à des améliorations de ce côté là.
D’une manière générale, la dernière déclaration de la fed a été plutôt belliciste, en tout cas, bien plus que précédemment. Selon certains analystes, ce serait les signes d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion planifiée en décembre.