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Revue économique mensuelle : Canada

Les traders du marché des changes se sont mis à vendre largement leurs dollars canadiens lorsque la BoC a annoncé sa réduction de taux. Selon la déclaration officielle, les taux ont été coupés car les perspectives de croissance du pays se sont assombries. Voyons, dans cet article, ce que les derniers chiffres révèlent.

Croissance
Le PIB du Canada a diminué de 0,1% en avril. Il s’agit du quatrième mois consécutif de contraction. En regardant les éléments du rapport de plus près, il est assez clair que ce recul a été stimulé par la baisse de 2,6% du secteur des mines, des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz. Concernant ces secteurs, il s’agit du sixième mois consécutif de contraction. La finance et les assurances, ne sont pas au mieux non plus puisqu’elles ont reculé de 0,6%.
Cependant, ces contractions ont été compensées par un rebond du commerce de gros (+1,6%) et notamment grâce à l’augmentation de la production de machines, de véhicules automobiles, de matériels et de fournitures et des produits agricoles.
Les perspectives de PIB du pays sont en plus relativement sombres car le déficit commercial du Canada s’est élargi. Les exportations ont, en effet, perdu 0,6% et les importations ont gagné 0,2%. L’exportation qui baisse pour la cinquième fois d’affilée est tout sauf une bonne nouvelle car l’économie du pays repose en grande partie dessus.

Emploi
L’économie canadienne a perdu 6 400 emplois au mois de juin, le taux de chômage est malgré tout resté au même niveau (6,8%). Le taux de participation a quant à lui reculé, ce qui indique que de nombreux canadiens ont renoncé à chercher du travail.
En observant les chiffres de plus près, on constate que 71 000 personnes ont perdu leur emploi à temps partiel, 65 000 autres ont, cependant, décroché un emploi à temps plein. C’est le secteur public qui a le plus brillé au cours de la période.
Drapeau canadien
Les traders du marché des changes se sont mis à vendre largement leurs dollars canadiens lorsque la BoC a annoncé sa réduction de taux. Selon la déclaration officielle, les taux ont été coupés car les perspectives de croissance du pays se sont assombries. Voyons, dans cet article, ce que les derniers chiffres révèlent.

Croissance
Le PIB du Canada a diminué de 0,1% en avril. Il s’agit du quatrième mois consécutif de contraction. En regardant les éléments du rapport de plus près, il est assez clair que ce recul a été stimulé par la baisse de 2,6% du secteur des mines, des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz. Concernant ces secteurs, il s’agit du sixième mois consécutif de contraction. La finance et les assurances, ne sont pas au mieux non plus puisqu’elles ont reculé de 0,6%.
Cependant, ces contractions ont été compensées par un rebond du commerce de gros (+1,6%) et notamment grâce à l’augmentation de la production de machines, de véhicules automobiles, de matériels et de fournitures et des produits agricoles.
Les perspectives de PIB du pays sont en plus relativement sombres car le déficit commercial du Canada s’est élargi. Les exportations ont, en effet, perdu 0,6% et les importations ont gagné 0,2%. L’exportation qui baisse pour la cinquième fois d’affilée est tout sauf une bonne nouvelle car l’économie du pays repose en grande partie dessus.

Emploi
L’économie canadienne a perdu 6 400 emplois au mois de juin, le taux de chômage est malgré tout resté au même niveau (6,8%). Le taux de participation a quant à lui reculé, ce qui indique que de nombreux canadiens ont renoncé à chercher du travail.
En observant les chiffres de plus près, on constate que 71 000 personnes ont perdu leur emploi à temps partiel, 65 000 autres ont, cependant, décroché un emploi à temps plein. C’est le secteur public qui a le plus brillé au cours de la période.


Business
Curieusement, le PMI manufacturier de markit de juin est monté à 51,3. Cela indique une expansion de l’industrie après quatre mois consécutif de contraction. Le rapport indique même que les chiffres de l’emploi ont ramassés ce qui contredit les données sur l’emploi recueillies par le gouvernement canadien.
L’indice Ivey PMI a, quant à lui, chuté de 62,3 à 55,9. En observant de plus près le rapport on constate que trois des quatre sous composantes ont diminué. L’indice relatif à l’emploi en particulier. Il passe en effet, de 51,8 à 50,7, des résultats en ligne avec ceux du gouvernement du pays.

Dépenses de consommation
Le commerce de détail a reculé de 0,1% en avril après avoir augmenté de 1,7% en février et de 0,7% en mars. Cette baisse s’explique en grande partie par le recul des ventes des magasins de bière, de vin et d’alcool en général et le recul des ventes dans les supermarchés et autres épiceries. La plus forte baisse a, cependant, été enregistrée par le secteur de l’électronique.

Inflation
L’IPC du Canada a augmenté de 0,2% en juin, soit une augmentation beaucoup plus lente que le mois précédent et ce n’est pas grâce à l’IPC de base car ce dernier a stagné.
Selon le rapport, sept des huit composantes principales ont enregistré des gains, les prix de l’alimentaire en tête avec 3,4%. Seule composante à la traine ce mois-ci, le transport et ce en raison de la faiblesse des prix de l’énergie. L’indice de l’énergie a, en effet, diminué de 9% contre 11,8% précédemment.

Potentiels impactes sur le marché des changes
Malgré ce que peut dire la banque centrale du Canada, les dernières données économiques du pays ne sont pas si inquiétantes que cela. Pour l’instant du moins. Selon les analystes, la croissance devrait repartir au troisième et au quatrième trimestre mais cela n’a pas empêché la BoC de réduire ses estimations de PIB pour 2015 de 2% à 1%.
Avec les incertitudes qui planent en ce moment sur le pays, les traders devraient s’abstenir d’investir sur la monnaie canadienne à long terme et à cours terme, attendre que cette dernière baisse.

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