– apaiser les tensions sociales qui sont liées aux difficultes mesures d’austérité mises en oeuvre par l’ancien ministre Papaconstantinou.
– négocier avec les créanciers de la Grèce et, probablement, avec le secteur privé
Spécialiste du droit constitutionnel, Venizelos est loin d’être un technocrate. Il semblerait que le Premier ministre ait plutôt fait le choix d’un homme bénéficiant d’un large soutien au sein du PASOK, dont il a intégré le comité central depuis plus de 20 ans. C’est à peu près à la même époque que Venizelos obtient son premier portefeuille ministériel en étant nommé ministre sans portefeuille détaché à la Présidence en 1993. Par la suite, au gré des élections, il occupe divers postes qui l’ont mené du ministère des transports, au ministère de la culture, en passant par la justice et le développement, puis, enfin la Défense.
Habitué des ministères, Venizelos n’a pas à son actif un très bon bilan ministériel puisqu’à l’exception de son passage à la Culture de 2000 à 2004 puis à la Défense de 2009 à 2011, il n’est jamais resté plus d’un an à la tête d’un ministère, de quoi rendre difficile la mise en place de réformes.
Cependant, c’est peut-être sa bonne connaissance des rouages ministériels et une certaine virginité politique vis à vis de l’opinion publique qui ont fait de lui le candidat idéal face à un Papaconstantinou dont le nom reste attaché aux difficiles mesures d’austérité adoptées par Athènes sous la pression du FMI et de l’UE.