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Venezuela: Une femme comme banquier central au sein d’un gouvernement atypique

C'est un nouveau gouvernement assez atypique qui a pris ses fonctions au Venezuela suite à l'élection présidentielle contestée du 14 avril. On y trouve un gendre du défunt président Chavez élevé au rang de vice-président, un ministre des Finances qui n'a pas su contenir l'inflation lorsqu'il était à la tête de la banque centrale, et même un ministre de l'Intérieur qui est suspecté d'être en affaire avec les trafiquants de drogue colombiens. Au milieu de ces profils peu conformes aux canons de la démocratie en Europe, une femme, Edmée Betancourt, qui vient d'être nommée officiellement par le président Maduro chef de la Banque Centrale du Venezuela.

Issue dune famille pauvre de Valencia (Venezuela), elle est diplômée d'ingénierie industrielle à l'Université de Carabobo puis a exercé un temps comme professeur avant de rejoindre les rangs du chavisme où elle fut promue rapidement, occupant divers postes ministériels au gré des remaniements, tantôt vice-ministre du Travail, ministre du Commerce Extérieur ou même ambassadrice du Venezuela auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation. Elle ne s'est pas spécialement faite remarquée pour sa grande compétence à ces divers postes, peut-être en partie car elle n'a pas pu faire ses preuves, y restant souvent moins d'un an.

C'est elle qui est désormais propulsée à la tête de la banque centrale afin de remplacer Nelson Merentes, désormais ministre des Finances et vice-président en charge de l'économie, qui laisse un bilan contesté: une inflation à deux chiffres, au-dessus de 20%, une monnaie fragilisée par de nombreuses dévaluations, et une économie qui fait face à la pénurie alors que le pays possède les premières réserves de pétrole au monde selon l'OPEP.

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C’est un nouveau gouvernement assez atypique qui a pris ses fonctions au Venezuela suite à l’élection présidentielle contestée du 14 avril. On y trouve un gendre du défunt président Chavez élevé au rang de vice-président, un ministre des Finances qui n’a pas su contenir l’inflation lorsqu’il était à la tête de la banque centrale, et même un ministre de l’Intérieur qui est suspecté d’être en affaire avec les trafiquants de drogue colombiens. Au milieu de ces profils peu conformes aux canons de la démocratie en Europe, une femme, Edmée Betancourt, qui vient d’être nommée officiellement par le président Maduro chef de la Banque Centrale du Venezuela.

Issue dune famille pauvre de Valencia (Venezuela), elle est diplômée d’ingénierie industrielle à l’Université de Carabobo puis a exercé un temps comme professeur avant de rejoindre les rangs du chavisme où elle fut promue rapidement, occupant divers postes ministériels au gré des remaniements, tantôt vice-ministre du Travail, ministre du Commerce Extérieur ou même ambassadrice du Venezuela auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation. Elle ne s’est pas spécialement faite remarquée pour sa grande compétence à ces divers postes, peut-être en partie car elle n’a pas pu faire ses preuves, y restant souvent moins d’un an.

C’est elle qui est désormais propulsée à la tête de la banque centrale afin de remplacer Nelson Merentes, désormais ministre des Finances et vice-président en charge de l’économie, qui laisse un bilan contesté: une inflation à deux chiffres, au-dessus de 20%, une monnaie fragilisée par de nombreuses dévaluations, et une économie qui fait face à la pénurie alors que le pays possède les premières réserves de pétrole au monde selon l’OPEP.

Pour ses premiers pas en tant que banquier central, Edmée Betancourt a mis l’accent sur la lutte contre la spéculation et le marché noir des devises qui serait, selon le credo du gouvernement de Caracas, à l’origine des nombreux problèmes économiques du pays.

Ces problèmes, clairement identifiés, sont au nombre de trois: la pénurie alimentaire, l’inflation, et le taux de change du bolivar, la monnaie nationale.

Selon les dernières statistiques officielles, l’indice de pénurie, qui mesure les produits manquants au panier de base, est de 20% (statistiques de mars). Le gouvernement accuse l’opposition et de supposées manipulations de la part des distributeurs d’engendrer ces pénuries qui sont certainement, selon les économistes, bien plus la conséquence du contrôle strict sur les prix des produits de base imposé par l’Etat qui ne parviennent en aucun cas à réguler le marché.

La conséquence immédiate est une hausse de l’inflation, on parle même d’hyper-inflation, entretenue par plusieurs phénomènes concomitants. Ainsi, la récente décision de dévaluer d’un tiers la monnaie nationale, prise en février, afin d’alléger le poids de la dette, risque de fortement compliquer la tâche du nouveau gouverneur car on sait qu’une dévaluation accentue la hausse des prix. Au demeurant, afin de calmer la grogne sociale, le nouveau gouvernement a annoncé une hausse de 20% du salaire minimum. Cette augmentation des salaires pour compenser l’inflation est, comme l’a dit en son temps Jean Claude Trichet au sujet des prétentions de hausse salariale dans la zone euro, “la dernière des bêtises à faire” car elle entretient le phénomène inflationniste.

Dans un tel contexte, la monnaie nationale n’a presque plus de valeur d’où le recours au marché noir afin de se procurer des dollars. Le gouvernement Chavez avait imposé plusieurs dispositifs de contrôle de la monnaie, dont le Sitme qui s’est avéré inefficace et fut supprimé en février dernier. La mission d’Edmée Betancourt sera donc de collaborer avec le gouvernement Maduro pour établir un nouveau système de contrôle dont les contours restent encore flous. Cependant, avec la perspective évidente selon les économistes d’une nouvelle dévaluation monétaire au plus tard en 2014, afin de faire face à l’endettement public qui ne cesse de croître, surtout sous l’effet des cadeaux en période électorale, on peut redouter que le marché noir va subsister et même se développer davantage.

Chaviste convaincue, sans compétences économiques particulières, Edmée Betancourt devrait encore plus mettre à mal l’indépendance de la banque centrale et a certainement peu de chances, à la fin de son mandat, de pouvoir brandir un bilan honorable en raison du contexte politique si particulier dans le pays.

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