Pour autant, les obstacles restent nombreux et l’Italie l’a bien compris aujourd’hui en affirmant que les Européens ne doivent pas trop tergiverser pour le versement d’un deuxième paquet d’aide à la Grèce, au risque d’exposer d’autres Etats à une crise de la dette, tant les marchés financiers sont inquiets.
D’ailleurs, les marchés actions européens n’ont pas ouvert en hausse aujourd’hui, témoignant de la persistance de nombreux défis à surmonter afin de stabiliser la Grèce d’un point de vue financier et budgétaire. Ainsi, l’indice Footsie-100 londonien a ouvert en baisse de 18.01 points tandis que le Dax allemand débutait la séance difficilement à l’équilibre, autour de 7 285.93 points.
Dans les prochains jours, un regain d’optimisme pourrait aider momentanément l’EURUSD ce qui conduirait la paire à tester éventuellement les résistances à 1.4430 et à 1.4450, ce qui offrirait de bonnes opportunités de vente sachant que notre vue est sur le moyen terme négative, avec un retour prévisible à 1.4175 dollar.
Les indicateurs européens attendus aujourd’hui – la confiance des consommateurs et les nouvelles commandes industrielles – devraient avoir un impact relativement limité sur l’EURUSD. En revanche, la réunion de la Fed et la deuxième conférence de Ben Bernanke auront un impact certain sur les échanges américains. Le statu quo monétaire est attendu en raison des difficultés sur le marché de l’immobilier et sur le marché de l’emploi qui témoignen d’un ralentissement de la croissance. Pour l’instant, il semble peu probable que la Fed s’oriente vers de nouvelles mesures d’assouplissement quantitatif mais rien n’est exclu. De plus, il sera intéressant de savoir si le patron de la Fed s’exprimera au sujet de la crise souveraine en Europe alors que les américains s’inquiètent de plus en plus de l’impact de cette crise sur l’économie américaine.