C’est probablement l’une des préoccupations majeures qui doit conditionner le choix d’un broker par les traders. En effet, entre une société située à Belize comme GCI Financial ou en Suisse comme Clickforex.com, les traders sont démunis.
Contrairement aux idées reçues, que le broker soit situé à Belize ou en Suisse n’est aucunement une garantie de sécurité. En effet, en cas de faillite, les créanciers saisissent généralement tous les avoirs du broker, ce qui implique les fonds des clients. De même, l’assise ou la réputation du broker sur le marché jouent peu. Pour preuve, la faillite retentissante et médiatisée de Refco , du nom du premier courtier indépendant des marchés à terme, qui, deux mois après son introduction en bourse, s’est déclaré en faillite en 2005. Ce scandale éclair en a échaudé plus d’un sur le marché des changes.
Alors, comment se protéger ? Tout d’abord, il faut être prudent dans le choix de son broker. Retirer assez régulièrement ses fonds propres afin de ne pas laisser des sommes trop conséquentes sur son compte forex apparaît être une solution bien artisanale mais que certains traders pratiquent.
1. Renforcement de l’appareil législatif.
Bien qu’en règle générale les traders sont démunis par rapport à la faillite de leur broker, excepté les recours en justice longs et hasardeux afin de récupérer au final un faible pourcentage de leurs pertes, les traders peuvent compter dorénavant sur un renforcement de l’appareil législatif dans de nombreux pays. Certes, le chemin est long avant de rejoindre la législation japonaise. En effet, au Japon, les comptes des clients sont totalement dissociés de celui de la société de courtage ce qui implique que les fonds des clients ne sont pas saisis en cas de faillite du broker. Suite à la débâcle Refco, les pays occidentaux se sont attelés timidement à davantage protéger les fonds des clients. Ce fut particulièrement le cas des Etats-Unis. Bien que le US Bankruptcy Act ne garantit pas les fonds sur le Forex, de nouvelles lois obligent les brokers à posséder un minimum de 5 millions de dollars avant de pouvoir gérer des comptes clients. Cela n’est certes pas suffisant afin de garantir la solidité financière du broker mais c’est déjà un premier pas.
2. Sécuriser au maximum ses fonds
Ainsi, en matière de protection des clients, la loi est encore très insuffisante dans la plupart des pays. Pour autant, les traders peuvent se tourner vers les banques qui offrent des services de trading sur le Forex afin de garantir au minimum une partie de leurs fonds. Il suffit par exemple de citer Saxo Bank, la Deutsh Bank ou encore la banque américaine Citigroup qui a ouverte une plateforme forex en partenariat avec Saxo Bank. Il faut simplement savoir que dans la plupart des cas, avoir recours à une banque implique d’avoir une mise de fonds de départ très importante. Par exemple, pour la Deutsch Bank, l’ordre minimum est de 100 000 euros. Reste enfin la solution inédite sur le marché français qu’offre le broker Cambiste qui garantit les fonds de ses clients jusqu’à 70 000 euros en raison de son partenariat, qui s’achemine vers un rachat, avec le groupe danois Saxo Bank.