La règle de l’uptick
La règle de l’ uptick est une règle de trading utilisée pour réguler les ventes à découvert sur les marchés financiers. Cette règle impose, sous
La règle de l’ uptick est une règle de trading utilisée pour réguler les ventes à découvert sur les marchés financiers. Cette règle impose, sous
Afin de combattre la crise économique actuelle, tous les moyens sont bons. Certains mettent à profit les banques centrales qui jouent le rôle de pompier en baissant leurs taux, d’autres y ajoutent une petite dose d’investissements publics. Le plan de relance de Nicolas Sarkozy, vivement critiqué par de nombreux économistes, ou encore le déblocage de quatre milliards de dollars par l’Inde hier en sont quelques exemples.
Un spread baissier est une stratégie visant à profiter de la chute des cours par l’achat et la vente simultanés d’options du même type.
Ce fut à celle qui fera la plus forte baisse. La gagnante est la Riksbank, la banque centrale suédoise, qui a procédé à la plus forte baisse des taux consentie par un institut d’émission occidental au cours de la crise actuelle. En effet, elle a réduit son principal taux directeur, le Repo, de 175 points de base, l’établissant ainsi à 2%. Bien que les responsables de la Riksbank ont laissé entendre que ce taux devrait rester inchangé au cours de l’année prochaine, de nombreux économistes, dont Alexis Garatti de Natixis, prédisent un Repo à 1% fin 2009.
Alors que le premier ministre Vladimir Poutine s’est récemment efforcé dans des entretiens au coin du feu avec la population russe de les rassurer sur les capacités du gouvernement à surmonter la crise, notamment à éviter une nouvelle dévaluation du rouble qui rappellerait les pires épisodes des années 90, la banque centrale russe a annoncé avoir élargi le corridor dans lequel elle fait évoluer le rouble par rapport au panier euro-dollar, ce qui constitue en soi une nouvelle dévaluation, la quatrième en l’espace d’un mois.
En analyse technique, le terme slippage renvoie au décalage existant entre l’apparition du signal et l’exécution effective de l’ordre.
Les acteurs du marché des changes n’ont eu de cesse ces derniers temps d’appeler la Banque Centrale Européenne à un peu plus d’audace. Les responsables de la zone euro l’ont appelé de leurs vœux à l’unisson. Aujourd’hui, ils peuvent être pleinement satisfaits puisque Jean Claude Trichet vient d’annoncer une baisse du principal taux directeur de la BCE de 0,75 point de pourcentage, une véritable rupture pour une institution qui n’a jamais eu coutume de faire des coups d’éclat depuis sa création en 1999. Cependant, il faut reconnaître que la BCE était plutôt bloquée et une baisse d’un demi point de pourcentage aurait été difficile à justifier alors qu’hier à peine l’indice PMI composite a atteint un niveau historiquement bas, chutant à 38,9 en novembre. Bien sûr, la monnaie unique européenne n’a pas profité d’une telle décision des autorités monétaires qui a rendu la devise de la zone euro moins attractive par rapport au dollar. Surtout, l’euro a pâtit de commentaires très pessimistes quant aux perspectives économiques dans la zone euro après l’annonce de la baisse des taux. Ces commentaires ont notamment fait état d’une possible contraction du PIB de 0,5% en 2009.
Le championnat des devises organisé par Capital.fr connaît toujours un franc succès parmi les traders du marché des changes. Vous pouvez avoir accès au classement
Les cambistes sont à l’instar de Vladimir et Estragon, ces deux vagabonds qui attendent un mystérieux homme dénommé « Godot » dans la pièce de Beckett. Cependant, contrairement à nos deux vagabonds, les cambistes n’auront pas à entendre indéfiniment puisque le glas sonne demain. En effet, les décisions tant attendues de la banque d’Angleterre et de la Banque Centrale Européenne devraient tomber demain en fin d’après midi. De toute évidence, c’est une baisse des taux qui va être annoncée. Vu la détérioration du contexte économique dans la zone euro, avec un taux de chômage record en Irlande, et un indice composite des directeurs d’achat qui a atteint un nouveau plus bas historique en novembre, la BCE est pressée d’agir de tous les côtés. De telles nouvelles ne favorisent évidemment pas la monnaie unique européenne qui s’affiche en baisse dans l’attente de l’assouplissement monétaire, après un sursaut hier.
La Commission Européenne est enfin parvenue à un accord en annonçant en milieu de semaine dernière un plan de relance européen de 200 milliards d’euros sur une période de deux ans. Ayant dépassé le clivage France/Allemagne sur la question, la Commission Européenne, à l’instar des Etats-Unis, s’est accordée sur une somme globale qui doit profiter aux Vingt Sept, sachant que certains, comme l’Allemagne et l’Italie, sont entrés en récession et que d’autres, comme la Lettonie, en appellent à l’aide du FMI pour éviter la banqueroute. Face aux défis qui se posent, 200 milliards d’euros paraissent bien maigres, à tel point que les investisseurs du marché des changes n’ont pas réagi à l’annonce.
Surtout, comparé aux sommes mobilisés outre atlantique, le plan de relance européen fait pâle figure. Pour simplement sauver Citigroup en début de semaine dernière, le gouvernement fédéral américain a injecté pas moins de 326 milliards de dollars. Cette somme n’est que le sommet de l’iceberg quand on sait que Washington est intervenu auprès d’AIG en septembre, de Fannie Mae et Freddie Mac quelques semaines auparavant et a facilité le rachat de nombreuses institutions bancaires, comme Merrill Lynch par Bank of America.