La discipline des seize banquiers membres du conseil des gouverneurs de la BCE semble se relâcher. La raison? Le prochain départ de son président, Jean Claude Trichet, dont le mandat arrive à échéance le 1er novembre 2011, après avoir été pendant huit ans aux commandes de la politique monétaire de la zone euro. Deux candidats sont dans les starting-block : le gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, et l’allemand Axel Weber. Tous les opposent. Le premier a eu une brillante carrière à l’international, d’abord à la Banque mondiale puis à Goldman Sachs. Il est depuis 200 à la tête de la Banque d’Italie et préside depuis 2006 le Forum de stabilité financière, transformé en Conseil de stabilité financière par le G20. Il a ainsi la haute main sur les réformes de la régulation. Le profil d’Axel Weber ne soutient pas la comparaison. En effet, il est certes connu pour son franc-parler, ce qui devrait plaire aux marchés, mais il est totalement dépourvu d’expérience internationale ce qui constitue un sérieux handicap.
