Comme l’a démontré l’issue du bras de fer entre le gouverneur de la banque centrale argentine et l’exécutif, les relations entre les banques centrales et le gouvernement ne sont pas aisées, surtout en période de crise économique. En Argentine, le chef de la banque centrale a tout simplement été remercié, puis réintégré dans ses fonctions par une décision de justice pour finalement démissionner quelques jours plus tard. Au Japon, où les relations entre la banque centrale et le Ministère des Finances ont toujours été très étroites, le dernier exerçant une quasi-tutelle sur le premier, le nouveau gouvernement pousse la BoJ à de plus amples mesures pour lutter contre la crise, ce que l’institution se refuse à faire pour l’instant.