La Bourse de Tel Aviv prend ses origines dans le « Exchange Bureau for Securities » fondé par la Anglo-Palestine Bank en 1935 et qui deviendra, une fois l’indépendance acquise, la Banque Leumi.
En 1953, la Bourse de Tel Aviv est officiellement créée, sous l’impulsion des banques et des courtiers israéliens qui ont pris conscience de la nécessité de mettre en place une véritable bourse de valeurs mobilières.
A l’heure actuelle, la Bourse de Tel Aviv compte plus de 600 sociétés dont 60 d’entre elles sont également cotée sur les autres marchés financiers internationaux, essentiellement au NASDAQ, au NYSE et au London Stock Exchange. Parmi les sociétés, nombreuses font partie du secteur de la finance, des hautes technologies, de l’armement ou encore des technologies environnementales, des secteurs d’activité très en pointe en Israël, du fait notamment des investissements importants consentis par l’Etat dans le domaine de la R&D (environ 5% du PNB).
Les principaux indices boursiers israéliens sont le TA-25 qui est en quelque sorte l’équivalent du CAC 40 en France et le TA-100 qui représente les 100 plus importantes capitalisations boursières à Tel Aviv. Enfin, il convient d’ajouter le Tel Tech qui est l’indice des valeurs technologiques et qui attire de très nombreux investisseurs.
En dépit de la crise économique et financière, qui a relativement épargné Israël, la Bourse de Tel Aviv a continué d’attirer de très nombreux investisseurs internationaux à la recherche de bons placements. Ainsi, le 6 avril dernier, l’indice TA-25 a atteint un record historique à 1237,85 points, effaçant un précédent record établi en pleine crise en novembre 2007. Au niveau international, la Bourse de Tel Aviv est la première place financière à avoir regagné toutes ses pertes. La crise ayant évidemment eu un impact mais toutefois moindre qu’à la Bourse de Paris ou à New York.
La Bourse de Tel Aviv devrait probablement continuer cette année sur cette lancée mais les investisseurs doivent toutefois rester prudents car elle est connue pour sa forte volatilité. La hausse des taux d’intérêt par la Banque d’Israël soutient toutefois l’attrait de la place financière de Tel Aviv.