La crise grecque s’étend
La baisse de la note de crédit de la Grèce et du Portugal par S&P ainsi qu’une mauvaise émission d’obligations souveraines italiennes a envoyé les marchés financiers européens, obligataires et ceux des actions, à la baisse de manière spectaculaire.
S&P a baissé la note du Portugal de deux rangs et a envoyé la dette grecque au rang de « junk », c’est-à-dire des obligations avec une forte probabilité de défaut sur la dette. Il s’agit du premier pays européen à être rétrogradé à ce niveau. La contagion est maintenant bien enclenchée et on peut s’imaginer que les autorités de l’Union monétaire européenne vont agir très rapidement, sans attendre pour les élections locales allemandes du 9 mai, pour mettre un terme à la situation de crise.