Nouvelle décevante pour les devises jugées à risque : l’économie américaine a seulement créé 431 000 emplois en mai soit nettement moins que prévu.
Le rapport mensuel du Département américain du Travail a contribué à faire fléchir encore davantage la monnaie unique européenne qui a enfoncé suite à la publication de ces chiffres le seuil de 1,21 dollar.
La baisse à 9,7% du taux de chômage aux Etats-Unis n’a pas permis aux investisseurs de retrouver le moral. Au contraire, l’aversion pour le risque a atteint des sommets aujourd’hui, aversion qui a été accentuée par les récents déboires du forint hongrois sur le marché des changes.
Les marchés étaient déjà très tendus avant la publication des chiffres de l’emploi américain, les investisseurs se repliant beaucoup sur le dollar américain et le franc suisse. Le yen a également profité de ce mouvement alors qu’un nouveau Premier ministre a été nommé aujourd’hui par le parti au pouvoir.
La réunion du G7 Finances en Corée du Sud qui doit se dérouler sur deux jours, aujourd’hui et demain, sera l’occasion d’évoquer la question de l’endettement des Etats et la faiblesse de l’euro. Pour autant, cette dégringolade de la monnaie unique européenne n’inquiète pas tant que cela les responsables européens comme en témoignent les propos tenus aujourd’hui par le Premier ministre François Fillon .