Cette méthode fut développée au XIIIème siècle par le mathématicien Italien Leonardo Fibonacci. Il est l’auteur, via son traité, Le livre des calculs, de l’introduction du système de notation indo-arabe en Europe. Cependant, de nos jours, il est surtout connu pour la suite arithmétique qui porte désormais son nom et qui est abondamment utilisée dans l’analyse technique . En fait, paradoxalement, son travail sur la théorie des nombres n’a été découvert et encensé que bien après sa mort alors que c’est la partie de son œuvre qui est certainement la plus importante.
La suite de Fibonacci se calcule de manière très simple. En fait, il suffit d’additionner les deux nombres qui précèdent un nombre défini. Visuellement, cela se traduit de cette manière :
(1+1=2 ; 2+1=3 ; 3+2=5 ; 5+8=13 etc…)
Cette suite possède en fait de nombreuses spécificités mais, dans le cas des retracements de Fibonacci, seules certaines d’entre elles sont utiles. Ainsi, il s’agit surtout de se focaliser sur le nombre d’or qui est, en l’occurrence, 1,618.
Les retracements de Fibonacci font appel à ce nombre d’or et à ses fractions.
Graphiquement, les retracements de Fibonacci sont représentés par des traits horizontaux situés à cinq niveaux différents : 23,6%, 38,2%, 50%, 61,8% et 78,6%.
Grâce aux retracements de Fibonacci, il est possible de mettre au jour les niveaux de support et de résistance sur un cours donné. Généralement, cette méthode s’avère très fructueuse, c’est pourquoi elle est abondamment utilisée par les cambistes . Toutefois, il faut bien garder à l’esprit qu’elle ne suffit pas. Il convient d’associer cette méthode à d’autres indicateurs techniques.