Dans l’attente de l’indice de confiance des consommateurs américains établi par l’Université du Michigan, les principales devises poursuivent leur ascension face au dollar. Ainsi, la monnaie unique européenne évolue au-dessus de 1.29 dollar alors qu’hier, à peu près au même moment, elle franchissait le seuil de 1.28 dollar. Les spécialistes s’attendent à ce que la monnaie unique européenne franchisse d’ici à ce soir le seuil de 1.30 dollar, surtout si les indicateurs américains qui sont attendus lors du reste de la séance affolent les marchés.
Le yen a de son côté limité sa progression aujourd’hui face au billet vert, la paire évoluant dans un range compris entre 87 et 88 yens, un niveau qui inquiète les autorités nippones.
Hier soir, le président de la Fed de Richmond, Jeffrey Lacker, a tenté en vain de rassurer en affirmant devant un groupe de chefs d’entreprises que la reprise de l’économie américaine, bien qu’elle soit modérée, devrait se poursuivre sans encombre. Le chômage élevé et la déprime du marché immobilier ne devraient pas impacter sur la reprise. De plus, il a également justifié les mesures prises par la Fed, notamment les prêts accordés au système bancaire et la politique de taux d’intérêt proches de zéro.
Parmi les nombreux risques évoqués ces derniers jours aux Etats-Unis, la Fed semble se préoccuper, du moins certains de ses membres, de plus en plus d’une éventuelle déflation. Cependant, une telle hypothèse est écartée par la plupart des économistes qui s’attendent plutôt à une inflation très faible pendant longtemps qui aurait pour conséquence de rendre très attractives les obligations.
Un tel discours est d’ailleurs justifié par l’indice des prix liés aux dépenses de consommation, qui est l’indicateur principal pris en compte par la banque centrale américaine dans sa mesure de l’inflation. En mai, il a atteint 1,9% sur un an et 1,3% hors énergie et alimentation.
Apparemment, le risque d’une déflation est beaucoup exagéré, notamment par le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren.
Du côté des autres devises, la livre sterling perdait du terrain face à l’euro et au dollar, s’établissant en début de matinée à 84,13 pence pour un euro. Un mouvement similaire s’opère sur le franc suisse qui s’affiche en baisse après avoir grimpé pendant plusieurs semaines face à l’euro.
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