Interview du Chef Analyste d’ACM
1. Bonjour Peter Rosenstreich ! Pensez-vous que la crise de la dette souveraine pourrait connaitre des rebondissements dans les prochains mois ? Faut-il s’attendre à une chute du yen en cas de dégradation de la note de crédit du Japon ?
Même si la crise de la dette souveraine ne fait plus les gros titres, les causes de celle-ci sont loin d’être résolues. La poursuite d’une progression relativement stable des marchés dépend entièrement du succès des plans de rigueur extrêmement ambitieux mis en place par les Etats européens et de fragilité des perspectives de croissance. Si la dette japonaise était réévaluée à la baisse, l’effet serait sans doute immédiat et une baisse du Yen inéluctable et les premiers gagnants seraient sans doute l’USD et le CHF.
2. Considérez-vous qu’un risque de nouvelle récession soit désormais écarté ?
Les projections de reprise variant grandement d’une économie à l’autre, alors que certaine semblent sur la bonne voie, d’autres auront de la peine à assumer les plans d’austérité et leurs inévitable retombées sur la croissance.