La Fed devrait vraisemblablement s’orienter vers de nouvelles mesures de relance, comme l’a laissé entendre un membre de la banque centrale, Charles Evans. Ce dernier a affirmé au WSJ que la banque centrale doit assouplir davantage sa politique monétaire, notamment en rachetant des obligations d’Etat.
En raison du ralentissement de l’inflation, la banque centrale des Philippines a décidé hier de maintenir son principal taux directeur inchangé à 4%, un plus bas depuis 1990.
Par ailleurs, le président de la banque centrale chilienne, Jose De Gregorio, a affirmé que son institution ne pourra pas éviter d’intervenir prochainement sur le marché des changes mais qu’une telle intervention aura un coût significatif. A l’heure actuelle, le peso chilien s’échange à un plus haut depuis près de deux ans face au dollar, nuisant considérablement aux exportateurs du pays. Au cours des dix dernières années, la banque centrale n’est intervenue qu’à trois reprises sur le Forex lorsque le taux de change du peso s’éloignait trop de ses fondamentaux de long terme. Il a également défendu l’adoption d’un taux de change flottant du peso chilien à la fin des années 90, niant que cette mesure ait pu faciliter la spéculation.
Enfin, la presse africaine a confirmé une attaque au sein du système informatique de la banque centrale du Congo pendant la nuit du 16 au 17 septembre dernier. Cette attaque massive a d’abord été dévoilée par un député à l’Assemblée nationale avant d’être confirmée par le gouverneur Masangu. Des attaques similaires ont touchées d’autres banques centrales, notamment la Banque d’Israël.