– Obama a proposé un gel de deux ans des salaires de la fonction publique
– Au Japon, la production industrielle a chuté tandis que le chômage a repris à la hausse, suggérant que le PIB pourrait se contracter au quatrième trimestre
Le plan de 85 milliards d’euros destinés à sortir l’Irlande de la crise n’a pas suffi à calmer les marchés financiers alors que tout le monde s’attend à ce que la crise rebondisse. Les spreads des pays périphériques se sont nettement élargis hier, particulièrement ceux de l’Espagne.
Sur le marché FX, l’euro est toujours sous pression et n’a pas profité d’une hausse des marchés financiers américains hier. Ce matin, la paire EUR/USD s’échange au même niveau qu’hier, autour de 1.310. Les devises scandinaves – NOK et SEK – ont profité de la faiblesse de l’EUR pour arracher 0.5% hier.
Le président américain Obama semble enfin avoir pris conscience de la nécessité de s’attaquer au déficit fédéral, décidant hier de proposer un gel des salaires de la fonction publique pour deux ans. Le président semble disposé à trouver avec les Républicains un compromis sur la question de la baisse des dépenses. Les négociations concernant la reconduction des baisses d’impôt décidées sous la présidence Bush vont également commencer aujourd’hui.
Au Japon, la production industrielle a chuté de 1.8% sur un mois en octobre tandis que le taux de chômage est passé à 5.1%. Ces données économiques suggèrent largement que le PIB japonais devrait connaître une contraction au 4ème trimestre. Toutefois, la croissance pourrait reprendre au cours du premier trimestre de l’année prochaine sous l’effet d’une augmentation de la production manufacturière prévue.
Momentum négatif pour l’EUR/USD avec un test à 1.2588
La pression bassière continue de peser sur le taux de change de l’EUR. Les analystes s’attendent désormais que la monnaie unique européenne teste dans les semaines qui viennent un plus bas depuis le 24 août dernier, à 1.2588. Nous conseillons aussi aux investisseurs de conserver un oeil sur le franc suisse qui s’échange proche du dollar US.
En termes de données macroéconomiques, la crise souveraine occupera le devant de la scène mais aussi plus indicateurs dont le taux de chômage en Allemagne ou encore l’indice des prix à la consommation flash de la zone euro. Ce dernier devrait rester proche de 2%. Enfin, aux Etats-Unis, l’indice PMI de Chicago sera publié, probablement stable par rapport aux dernières données et la confiance des consommateurs devrait clôturer la séance avec quelques gains positifs.