– L’euro est toujours affaibli tandis que les prix du baril de pétrole sont à un plus haut niveau depuis deux ans
Peu d’évènements importants lors de la séance américaine hier, ce qui n’a pas empêché les actions de continuer à grimper à quelques jours des fêtes de fin d’année. L’indice S&P500 a clôturé au-dessus de 1254, dépassant son niveau du 12 septembre 2008, soit un jour avant la faillite de Lehman Brothers. L’indice a enregistré une hausse de 85% depuis le 9 mars 2009.
Suite à de nouveaux achats de la Fed, les bons du Trésor américains ont connu une légère hausse hier mais, en Asie, un mouvement inverse semble se dessiner aujourd’hui. Les bons à 10 ans semblent décidés à baisser tandis que les bons à 2 ans restent stables.
Le principal événement de la journée de trading sera la publication des minutes de la Banque d’Angleterre. Les économistes sont d’accord sur le fait que la politique monétaire britannique doive être encore accommodante tant que l’économie restera faible. Certains membres de la BoE sont toutefois très réticent face au niveau actuel de l’inflation, qui stagne à 3.3%, et craignent un accroissement des pressions inflationnistes. A noter également que les ventes de maisons existantes sont attendues cet après-midi aux Etats-Unis, en légère hausse.
Pour l’EUR/USD, un support important se trouve à 1.3064. Il convient de noter que l’affaiblissement de la monnaie unique européenne se poursuivra tant que les investisseurs craindront de nouvelles dégradations des notes souveraines. Si la paire réussit à passer ce support, la prochaine cible se trouve à 1.2969. Le franc suisse devrait également profiter de l’affaiblissement de la monnaie unique européenne, atteignant de nouveaux records. Cependant, le franc suisse commence à devenir très cher et, sur le moyen terme, un renversement de tendance n’est pas à exclure. A noter pour conclure que la publication des chiffres du chômage en Norvège devraient beaucoup attirer l’attention des cambistes. Le chômage devrait se maintenir à 3.5%, confortant la baisse de l’EUR/NOK. Un support important risque d’être atteint avant Noël, à 7.81.