– La monnaie unique européenne s’est maintenue grâce à l’indice Ifo allemand
– Session plutôt calme en raison de la fermeture des marchés américains
Hier, la session sur le marché des changes était plutôt calme en raison d’un calendrier économique très peu chargé et de la fermeture des marchés américains pour cause de jour férié.
L’aversion au risque a fait son retour en raison de la poursuite des émeutes dans plusieurs pays arabes, notamment en Libye où le bilan s’alourdit d’heures en heures. D’autres pays, comme Bahreïn, le Yémen ou le Maroc ne sont pas épargnés par le mouvement qui est né en Tunisie en décembre dernier. Les investisseurs se sont repliés sur les actifs jugés sûrs en raison de l’instabilité du monde arabe. Les grands gagnants de la session de lundi furent incontestablement le dollar, le yen et surtout l’or. L’once d’or a repassé au-dessus de 1400 dollars, une première depuis le début du mois de janvier. Si l’instabilité se poursuit, il est probable que la devise franchisse son record historique atteint en décembre. Le franc suisse s’affichait en revanche en baisse sur le marché des changes, pénalisé par une correction technique face à l’euro et au dollar. Au cours des derniers jours, la devise helvétique avait profité de l’aversion au risque pour accumuler les gains sur le Forex.
Enfin, la livre sterling a un peu reculé aujourd’hui suite aux propos du Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, qui a soutenu publiquement la décision de la BoE de maintenir son principal taux directeur inchangé. Ces propos ont fait descendre de 0.2% la livre sterling de son plus haut de deux semaines face au dollar américain.
Aujourd’hui, le calendrier économique n’est pas spécialement plus chargé ce qui pourrait porter l’attention des cambistes sur les évènements en Libye et dans le reste du monde arabe. La session sera importante pour le CAD avec la publication des ventes au détail et aussi pour l’USD avec la publication de la confiance des consommateurs, attendue en hausse, et l’indice manufacturier de la Fed de Richmond. Ces bons indicateurs, cumulés à l’aversion au risque, pourraient avantager le dollar américain aujourd’hui.