La première devise à la gauche du slash (“/”) est la devise de base ou la devise au certain (dans l’exemple, l’Euro), alors que la deuxième devise du couple, à la droite du slash est appelée la devise à l’incertain (dans l’exemple, le dollar).
En achetant, le taux de change vous dit combien vous devez payer en unités de la devise à l’incertain en devise de base. Dans l’exemple ci-dessus, vous devez payer 1.48 Dollar pour acheter un Euro, et c’est évidemment le contraire pour la vente, c’est-à-dire que dans l’exemple ci-dessus à nouveau, si vous vendez un Euro, vous obtiendrez un dollar! C’est facile? Et oui!
Si vous pensez que la devise de base va s’apprécier, il faut donc acheter la paire, alors que si vous pensez qu’elle va se déprécier, il faut vende cette même paire.
Il faut maintenant déterminer ce que l’on veut vendre ou acheter.
Si l’on veut acheter la paire (comme on vient de le voir), on veut que la devise de base s’apprécie, ce qui permettra de la revendre plus cher. Cela s’appelle prendre une position “long”, ou se “mettre long”. Acheter = Long.
Le coté pile de l’opération, c’est vendre la devise de base, donc acheter la devise l’incertain! Dans ce cas, on veut bien sûr que la devise de base se déprécie, pour pouvoir la racheter moins chère! Prendre une telle position s’appelle être “short” sur la devise de base. Vendre = short.
Bid/Ask Spread
Le bid et l’ask (en français : l’offre et la demande) sont les termes employés sur les marchés financiers pour désigner le prix auquel les intervenants vendent ou achètent des actifs, en particulier les monnaies.
Par exemple, pour changer des euros en dollars US dans un bureau de change, celui-ci affiche deux prix : celui auquel il est prêt à acheter vos euros (le bid du bureau de change) et celui auquel il désire vendre des euros (l’ask du bureau). Le bid est donc toujours plus bas que l’ask. L’écart entre ces deux prix est communément appelé bid-offer spread. La qualité de celui-ci, c’est-à-dire sa petitesse, est un indice de la liquidité du marché concerné, puisqu’il représente la commission de l’intermédiaire, le market maker, qui essaie d’empocher cet écart.
Un exemple, l’EUR/USD:
Dans cet exemple, l’Euro est la devise de base, et donc la base pour l’achat ou la vente. Si on croit que l’économie américaine va continuer à s’affaiblir par rapport aux autres économies mondiales, par exemple à cause des énormes déficits publics, alors on a donc une opinion négative de la monnaie américaine, le dollar. Dans cette optique, on va vouloir vendre le dollar et acheter la monnaie opposée, dans notre exemple, l’Euro, dans l’attente de la dépréciation du dollar. En revanche, si vous pensez que l’économie américaine reste forte et que les déficits seront compensés par d’autres facteurs ou alors qu’ils sont déjà inclus dans le prix des monnaies, vous voudrez vendre la paire EUR/USD, c’est-à-dire vendre des Euros et acheter des dollars, dans l’attente de l’appréciation de ce dernier.