Selon Bruxelles, la croissance au premier trimestre dans la zone euro fut de 0.8%, principalement grâce aux bonnes performances de l’Allemagne et de la France. L’Allemagne a affiché une hausse de 1.5% contre 1% en France, légèrement au-dessus des prévisions des économistes. La mauvaise surprise est venue de l’Italie qui affiche une croissance atone.
Toujours en Europe, le zloty continuait aujourd’hui son ascension sur le marché des changes, notamment face à la monnaie unique européenne après les propos du FMI. En effet, l’organisation internationale a affirmé que le taux de change du zloty est grosso modo en accord avec les performances économiques de la Pologne et le déficit des comptes courants.
Même en pleine crise des subprimes, la monnaie polonaise enregistrait d’excellente performance. Depuis le début de l’année, le rythme haussier du zloty s’est un peu apaisé mais, suite à la décision récente de la banque centrale d’augmenter les taux directeurs afin de faire face à l’inflation, le zloty avait repris les devants, avançant le plus cette semaine en l’espace de trois mois.
Dans les échanges asiatiques, le yen a connu un rebond très net face au dollar américain après les propos du ministre des Finances Kaoru Yosano qui a affirmé que la récente hausse du JPY n’est pas le résultat de facteurs internes mais plutôt d’un affaiblissement du billet vert. Par ailleurs, des rumeurs concernant des rapatriements de capitaux placés à l’étranger par Tepco afin de commencer à indemniser les victimes de l’accident nucléaire ont aussi alimenté la tendance haussière de la monnaie japonaise.
Enfin, le won sud-coréen a affiché un recul léger face à l’USD suite au maintien des taux directeurs par la banque centrale dans un contexte de fortes pressions inflationnistes.