Biographie
– Né à Rio en 1957
– Docteur en économie de l’Université de Princeton en 1985
– Gouverneur de la banque centrale du Brésil de 1999 à 2002
– Ancien associé de George Soros dans le hedge fund Quantum
– Membre du G30, think tank américain créé en 1978 et qui est composé d’économistes et d’intellectuels cherchant à mieux comprendre et à résoudre les problèmes économiques et financiers
Ses atouts
– le « Alan Greenspan d’Amérique du Sud » : ce surnom lui a été attribué par la presse pour qualifier sa politique monétaire proche de l’ancien responsable de la Fed lorsqu’il était lui-même gouverneur. Cependant, du fait des nombreuses critiques à l’encontre de l’ancien président de la Federal Reserve depuis la crise des subprimes, il est probable qu’Arminio Fraga ne s’en vante guère désormais.
– Un excellent manager: à la tête de la banque centrale brésilienne, il a réussi à mener de front les conséquences de la dévaluation du real brésilien en 1999 et la poursuite d’une croissance économique stable via un relèvement spectaculaire des taux d’intérêt. Depuis, il est considéré comme l’un des meilleurs gouverneurs de la banque centrale brésilienne.
– Son sens des affaires: Ancien proche de George Soros, celui qui avait fait sauter dans les années 90 la Banque d’Angleterre, Fraga a particulièrement réussi sa reconversion dans le secteur privé. Après avoir passé sept ans à faire fructifier son fonds d’investissement Gavea Investimentos, basé au Brésil, il l’a vendu en 2010 à JPMorgan pour environ 1.5 milliards de dollars. 800 millions de dollars ont déjà été versés à Fraga, le reste devant être versé progressivement jusqu’en 2015.
Son principal handicap
Ses liens avec les hedges funds pourraient cependant être un handicap considérable pour la candidature de Fraga à la direction générale du FMI. En effet, les hedges funds n’ont pas spécialement une bonne réputation dans les milieux politiques et, en Europe, ils sont même accusés d’avoir contribué à la forte chute de l’euro l’an dernier en spéculant, sur fond de crise grecque.