Les cinq raisons qui expliquent pourquoi la crise souveraine européenne n’est pas terminée
Passage en revue des lacunes du dispositif adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet de Bruxelles.
Raison 1: Des mesures insuffisantes pour éviter une deuxième restructuration de la dette grecque
Un effort substantiel mais insuffisant. C’est ainsi qu’ont réagit les marchés financiers une fois le « ouf » de soulagement passé. Le rallongement de la durée de remboursement et la baisse des taux pour la Grèce à 3.5% ne devrait vraisemblablement pas permettre au pays de passer le déficit sous la barre de 90% en 2031. En d’autres termes, les investisseurs s’annoncent à une nouvelle restructuration de la dette grecque ce qui devrait avoir un effet très anxiogène sur les marchés financiers. Rendez-vous dans deux ans selon S&P.