Le gouverneur de la banque centrale mexicaine et candidat à la direction du FMI, M. Carstens, a fait part hier à la radio mexicaine de son mécontentement suite au choix de Christine Lagarde et au fonctionnement en général des organisations internationales.
Présentant sa candidature comme un “vote de protestation“, M. Carstens a regrettré que les institutions internationales ont toujours “demandé d’adopter des principes démocratiques qu’elles n’appliquent pas elles-mêmes“.
“Il est difficile à nombre de pays membres de recevoir, a fortiori d’accepter les recommandations du Fonds s’ils ne constatent pas que ces recommandations sont formulées par les meilleures personnes qui soient“, a-t-il continué.
Dans ces propos, le gouverneur a notamment mis une nouvelle fois en évidence le conflit d’intérêt qu’il avait cerné si Christine Lagarde était amenée à diriger le FMI.