La Banque d’Italie a annoncé que l’émission obligataire du pays, pour un montant de 6.75 milliards d’euros, à échéance un an fut un succès ce qui a apaisé les tensions sur les rendements italiens et permis un rebond de l’euro. Toutefois, les taux étaient en nette progression par rapport à la précédente opération similaire en date du 10 juin, passant de 2.147% à 3.67%.
Toujours sur le front de la dette, la Belgique, pays qui est visé par les agences de notation financière en raison du vide politique, a annoncé revoir à la baisse sa prévision de déficit public pour cette année, à 3.3% contre 3.6% précédemment. Cette baisse est surtout le résultat de meilleurs comptes du côté de la sécurité sociale.
Par ailleurs, du fait de la crise souveraine en Europe qui s’intensifie, les banques ont davantage déposé auprès de la BCE, à hauteur de 90 milliards d’euros. Les banques ont en effet tendance à restreindre le crédit interbancaire en période d’inquiétudes économiques et du fait aussi de la reconstitution des réserves.
Enfin, dans un tout autre domaine, la balance commerciale britannique a affiché en mai un déficit de 8.478 milliards de livres alors que les économistes s’attendaient à 7.37 milliards. Il s’agit du plus lourd déficit depuis décembre 2010 ce qui a eu des effets négatifs sur le taux de change de la livre sterling hier.