Les agences de notation et le risque politique, une question d’affinité
Cependant, afin de justifier la dégradation de la note souveraine du pays, l’agence S&P n’a ni fait référence au transfert des réserves internationales ni au poids trop important de l’or dans ces réserves. En fait, c’est le « risque politique » qui a poussé l’agence à faire passer les obligations du Venezuela dans les actifs spéculatifs, selon les catégories définies par l’agence, à B+, avec perspective stable. Désormais, les obligations émises par le pays ont la même notation que celles du Salvador, entraînant des conséquences dramatiques pour l’activité économique du pays qui renoue difficilement avec la croissance après près de deux ans de récession.