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Edito

Taxer les hauts revenus, un cache-sexe en période de crise

Face à la crise économique et budgétaire, une seule solution semble, pour l’instant, avoir fait des émules des deux bords de l’Atlantique: l’augmentation des taxes sur les hauts revenus. En d’autres termes, sur les grandes fortunes, sur ceux qui ont des “rémunérations extravagantes, exorbitantes” pour reprendre les qualificatifs de Valérie Pécresse, ministre du Budget.
Taxer les hauts revenus n’est pas une idée nouvelle. Historiquement, la gauche s’est toujours prononcée en faveur d’une contribution des plus riches afin d’aider les plus pauvres au nom de la solidarité nationale. Avec la crise, c’est un véritable consensus politique entre toutes les forces idéologiques qui a émergé afin de militer en faveur d’une taxation plus élevée des plus riches.
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Pourquoi le plan d’Obama pour lutter contre le chômage sera un échec

C’est dans l’urgence que le gouvernement américain va devoir apporter des réponses décisives, cette semaine, aux marchés financiers et aux citoyens américains, pour les rassurer sur sa capacité à faire baisser le chômage.
Le discours attendu du président Obama devant le Congrès aura lieu dans un contexte particulièrement difficile pour la Maison Blanche, juste quelques jours après la publication d’un rapport sur l’emploi et le chômage laissant peu d’espoirs.
En effet, au cours du mois d’août, les créations d’emplois non-agricoles furent nulles selon les données fournies par le Département du Travail alors que le consensus tablait sur 75 000 créations. Au final, c’est un taux de chômage de 9.1% auquel doit faire face l’économie américaine.
Sans réelle cartouche, la banque centrale américaine avait, à l’occasion de la conférence de Jackson Hole, souligné son impuissance, appelant les politiques à user de leur pouvoir pour agir efficacement sur le chômage.
Message visiblement passé puisque le président Obama devrait présenter un plan complet de lutte contre le chômage le 8 septembre. Si les responsables politiques disposent d’une large marge de manoeuvre, les mesures qui pourraient être présentées sont encore inconnues.
Une aide des PME
Parmi les pistes envisagées, une aide pour les petites et moyennes entreprises qui, aux Etats-Unis comme ailleurs, demeurent le moteur principal de lutte contre le chômage. Selon toute vraisemblance, la Maison Blanche devrait s’orienter vers un crédit d’impôt provisoire qui devrait permettre aux PME de se remettre de la crise et d’embaucher.
Les grandes entreprises américaines, comme General Electric ou Bank of America, ne devraient pas être sollicitées dans un premier temps car, bien qu’elles aient affiché dernièrement de bons résultats trimestriels, elles ne sont pas prêtes à embaucher en masse de nouveau. Pire, elles profitent du contexte actuel pour se restructurer et faire des économies comme Bank of America qui a annoncé 10 000 suppressions de postes la semaine dernière.
La résistance des républicains
Le plan pour l’emploi du président Obama, s’il envisage des dépenses trop importantes de la part de l’Etat fédéral, pourrait rencontrer une résistance très conséquente des républicains, notamment des chefs de file du mouvement Tea Party, rappelant les moments les plus tragiques de la crise sur le relèvement du plafond de la dette américaine.
A quelques mois de l’élection présidentielle, la Maison Blanche ne serait certainement pas contre une nouvelle prise d’armes avec les républicains sur le terrain de l’emploi et du chômage.
Au final, il ne faut pas espérer beaucoup d’un discours qui n’apportera certainement pas les bonnes réponses au problème du chômage et dont le contenu sera inévitablement très édulcoré lors de l’examen des mesures par les deux Chambres du Congrès.
C’est dans l’urgence que le gouvernement américain va devoir apporter des réponses décisives, cette semaine, aux marchés financiers et aux citoyens américains, pour les rassurer sur sa capacité à faire baisser le chômage.
Le discours attendu du président Obama devant le Congrès aura lieu dans un contexte particulièrement difficile pour la Maison Blanche, juste quelques jours après la publication d’un rapport sur l’emploi et le chômage laissant peu d’espoirs.
En effet, au cours du mois d’août, les créations d’emplois non-agricoles furent nulles selon les données fournies par le Département du Travail alors que le consensus tablait sur 75 000 créations. Au final, c’est un taux de chômage de 9.1% auquel doit faire face l’économie américaine.
Sans réelle cartouche, la banque centrale américaine avait, à l’occasion de la conférence de Jackson Hole, souligné son impuissance, appelant les politiques à user de leur pouvoir pour agir efficacement sur le chômage.
Message visiblement passé puisque le président Obama devrait présenter un plan complet de lutte contre le chômage le 8 septembre. Si les responsables politiques disposent d’une large marge de manoeuvre, les mesures qui pourraient être présentées sont encore inconnues.
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