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Les recommandations Forex EURUSD du 9 septembre 2011

En dépit du plan Obama, l’euro s’affiche faible ce matin, suivant la tendance esquissée par le CAC40 à l’ouverture, ce dernier perdant 0.68% à 3064.94 points.
Scénario du jour EURUSD:
La monnaie unique européenne continue d’être pénalisée par la révision à la baisse par la Banque Centrale Européenne des perspectives de croissance pour l’EuroZone cette année et l’année prochaine. La paire EURUSD a ouvert ce matin en Europe à 1.3885 et atteignait difficilement 1.3899 à 9h, heure française.
Le franchissement du seuil de 1.39 à la baisse confirme nos prévisions formulées hier. Du fait de cette forte baisse enregistrée lors des dernières séances, une correction technique pour la paire devrait ramener, sur une base journalière, l’euro vers 1.3995.
Sur une base mensuel, nous sommes plus optimistes pour le sort de la monnaie des 17 qui pourrait retrouver, au moins temporairement, son élan haussier ce qui pourrait la conduire dans la zone 1.4459-1.4593. Par la suite, une nouvelle baisse est à prévoir selon l’analyse technique.
Du point de vue du calendrier économique, la séance de ce vendredi risque d’être assez peu chargée avec, prévu pour cet après-midi, uniquement les stocks de commerce en gros aux Etats-Unis, attendus à 0.8% contre 0.6% précédemment. Cette nouvelle risque de n’avoir aucun impact sur les cours du Forex.
Le plan d’Obama pour l’emploi en quelques points:
Bien qu’il n’ait pas eu d’effet positif sur la tendance des marchés financiers mondiaux, le plan d’Obama pour lutter contre le chômage a réservé quelques surprises, d’abord en ce qui concerne le montant. Alors que les médias évoquaient le chiffre de 300 milliards de dollars, le plan devrait se monter à 447 milliards de dollars. Bien que l’opposition républicaine ait approuvé certaines mesures, une nouvelle bataille s’annonce entre démocrates et républicains sur le financement de ces mesures puisque le président Obama fut très vague à ce sujet.
Les mesures principales qui ont des chances d’être votées:
– plus de 220 milliards de dollars devraient être consacrés à des réductions de charges payables par les employés et les entreprises, de quoi séduire les républicains
– division par deux de la taxe sur les salaires qui finance le programme de retraite
– la soumission au Congrès des accords de libre échange négociés avec la Corée du Sud, la Colombie et le Panama
Les mesures phares qui n’aboutiront pas:
– nouveaux projets d’infrastructures via notamment le financement de projets ferrés de transport en commun
– le transfert de crédits aux Etats pour préserver des emplois de fonctionnaires
Les premières mesures devraient être votées au début de l’année prochaine sachant que le Congrès n’aura qu’un délai très limité pour examiner les différents projets, la campagne présidentielle commençant effectivement en mars 2012.
L’impact de ces mesures ne devrait apparaître dans les chiffres que dans un délai de 6 à 9 mois voire plus. Par conséquent, le chômage risque encore d’être élevé pendant longtemps outre-Atlantique.
En dépit du plan Obama, l’euro s’affiche faible ce matin, suivant la tendance esquissée par le CAC40 à l’ouverture, ce dernier perdant 0.68% à 3064.94 points.
Scénario du jour EURUSD:
La monnaie unique européenne continue d’être pénalisée par la révision à la baisse par la Banque Centrale Européenne des perspectives de croissance pour l’EuroZone cette année et l’année prochaine. La paire EURUSD a ouvert ce matin en Europe à 1.3885 et atteignait difficilement 1.3899 à 9h, heure française.
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Réorganisation importante de BoA avant une inévitable recapitalisation boursière

Il n’y a quasiment pas une seule journée, depuis près de quinze jours, sans que Bank of America (BoA) ne fasse la Une de l’actualité. Hier, dans ces mêmes colonnes, nous évoquions l’inévitable recapitalisation boursière du groupe afin de faire face à une dépréciation de ses actifs, notamment des prêts hypothécaires détenus.
En moins d’un an, sa seule activité de crédits immobiliers lui a fait perdre près de 22 milliards de dollars. De plus, la banque fait aussi face à une nouvelle plainte qui pourrait, selon le WSJ, lui coûter 410 millions de dollars au sujet des agios qu’elle applique sur les découverts de ses clients et à d’autres sanctions pour des saisies immobilières non fondées qui pourraient lui coûter 1.5 milliard de dollars.
Avant d’amorcer cette nécessaire phase de redressement du groupe, le PDG Brian Moynihan a annoncé une réorganisation importante de la direction de la banque basée à Charlotte, en Caroline du Nord. Le président Sallie Krawcheck, en charge des activités de gestion de fortune et d’investissement, a annoncé son départ ainsi que le président Joe Price qui gérait la division de services bancaires aux particuliers et aux petites entreprises. .
Parallèlement à ces départs, le groupe a annoncé une division en deux des activités de Merrill Lynch, qui avait été racheté à l’occasion de la chute de Lehman Brothers. Pour gérer les deux nouvelles entités créées, David Darnell et Tom Montag ont été nommé en tant que directeurs opérationnels.
La division des activités de Merrill Lynch, qui était attendue par les spécialistes, va conduire à intégrer la division courtage de la société dans le reste des activités de BoA tandis que la division trading et investissement institutionnel sera séparée du reste du groupe et directement gérée par Tom Montag.
Cette réorganisation ouvre ainsi la voie à une massive recapitalisation boursière comme nous l’avions évoqué hier.
Il n’y a quasiment pas une seule journée, depuis près de quinze jours, sans que Bank of America (BoA) ne fasse la Une de l’actualité. Hier, dans ces mêmes colonnes, nous évoquions l’inévitable recapitalisation boursière du groupe afin de faire face à une dépréciation de ses actifs, notamment des prêts hypothécaires détenus.

En moins d’un an, sa seule activité de crédits immobiliers lui a fait perdre près de 22 milliards de dollars. De plus, la banque fait aussi face à une nouvelle plainte qui pourrait, selon le WSJ, lui coûter 410 millions de dollars au sujet des agios qu’elle applique sur les découverts de ses clients et à d’autres sanctions pour des saisies immobilières non fondées qui pourraient lui coûter 1.5 milliard de dollars.
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Les nouvelles économiques du 9 septembre 2011

L’OCDE a estimé jeudi que la croissance économique des pays développés risque de ralentir fortement, voire même de caler au second semestre, appelant les banques centrales à assouplir leur politique monétaire en baissant les taux ou en intervenant sur les marchés.
La croissance des pays du G7 ne devrait pas dépasser 1.6% en rythme annualisé au troisième trimestre et elle pourrait tomber à 0.2% sur les trois derniers mois de l’année. La dégradation de la conjoncture pourrait être très marquée en Italie et en Allemagne puisque les deux pays devraient enregistrer une croissance négative. Sur les trois derniers mois de l’année, l’Allemagne devrait ainsi voir son PIB reculer de 1.4% en rythme annualisé soit un net décrochage par rapport au troisième trimestre, la croissance étant attendue à 2.6%.
Du point de vue de la politique monétaire, le statu quo fut observé au Royaume-Uni et dans la zone euro hier, avec des taux respectivement à 0.5% et 1.5%. Scénario identique en Asie où quatre banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs stables, marquant ainsi une pause dans leur lutte contre l’inflation afin de mieux évaluer l’impact du ralentissement économique dans les pays développés sur leurs économies. Il s’agissait notamment de la Corée du Sud, de l’Indonésie, des Philippines et enfin de la Malaisie. Selon toute vraisemblance, la Corée du Sud devrait manquer son objectif d’inflation à 4% cette année.
Concernant la Grèce, la Commission Européenne a une nouvelle fois exclu une sortie forcée du pays de la zone euro alors que certains pays plaident clairement en faveur d’une telle issue. Le porte parole du commissaire aux Affaires économiques a ainsi déclaré à la presse “aucune sortie, ni expulsion de la zone euro n’est possible d’après le traité de Lisbonne. La participation à la zone euro est irrévocable. Il n’y a aucune discussion à ce sujet”.
Enfin, l’agence de notation Fitch a mis en garde la Chine hier, estimant qu’une baisse de sa note souveraine était possible dans les deux ans à venir en raison des lourdes créances du secteur bancaire chinois. En avril, l’agence avait déjà abaissé sa perspective de stable à négative. La note du pays est toutefois élevée, à AA-, soit à égalité avec l’Italie et un cran sous l’Espagne.
L’OCDE a estimé jeudi que la croissance économique des pays développés risque de ralentir fortement, voire même de caler au second semestre, appelant les banques centrales à assouplir leur politique monétaire en baissant les taux ou en intervenant sur les marchés.
La croissance des pays du G7 ne devrait pas dépasser 1.6% en rythme annualisé au troisième trimestre et elle pourrait tomber à 0.2% sur les trois derniers mois de l’année. La dégradation de la conjoncture pourrait être très marquée en Italie et en Allemagne puisque les deux pays devraient enregistrer une croissance négative. Sur les trois derniers mois de l’année, l’Allemagne devrait ainsi voir son PIB reculer de 1.4% en rythme annualisé soit un net décrochage par rapport au troisième trimestre, la croissance étant attendue à 2.6%.
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