Aujourd’hui, nous avons décidé d’évoquer un rapport mis en ligne sur le site ZeroHedge qui a été réalisé par trois dirigeants de la banque suisse UBS. Alors que la crise de la zone euro semble tout simplement paralysée les responsables politiques du Vieux-Continent, ce rapport a le mérite d’examiner les conséquences d’un scénario de plus en plus envisagé par les milieux économiques, voire souhaitable, c’est à dire un éclatement de l’euro.
A l’inverse des milieux académiques américains qui prédisent depuis son avènement la fin de l’euro, par manque de compréhension du phénomène, ce rapport s’évertue simplement à mettre en lumière les avantages et inconvénients pour les pays membres de l’adoption de la monnaie unique européenne.
Selon les trois auteurs du rapport, l’euro, dans la structure existante et avec les membres actuels, ne fonctionne pas correctement. Deux possibilités s’offrent aux européens, soit changer la structure actuelle, c’est à dire évoluer vers une union budgétaire et fiscale qui repose sur une certaine homogénéité économique des Etats membres, soit changer les membres constituants de la zone euro.
Avant d’énoncer les différentes solutions proposées et largement plébiscitées par tous les économistes, les auteurs font un petit retour dans le passé, au début des années 90, lorsque les responsables politiques ont vendu Maastricht et l’euro aux électeurs. L’euro fut vendu comme un nouveau mécanisme de taux de change, mais sans les crises, en soulignant substantiellement les avantages pour le commerce et pour le tourisme d’avoir un seul taux de change européen. Cependant, ils ont omis de souligner que l’euro était avant tout synonyme d’union monétaire. Si les politiques avaient insisté davantage sur cet aspect crucial, il est probable que les électeurs auraient été plus circonspects encore face à cette idée.
Evidemment, une union monétaire est une bonne idée, à condition qu’elle repose sur certains pré-requis comme une homogénéité économique des pays membres ou une grande flexibilité des économies de la zone qui garantit une croissance durable. Cependant, ces pré-requis ne sont pas remplis pour le moment ce qui fait dire aux auteurs du rapport que les pays membres de la zone euro seraient dans l’ensemble en meilleure santé économique s’ils ne l’avaient pas rejoint.
Si le scénario d’un éclatement de la zone euro semble probable mais évitable, le rapport souligne que le départ d’un grand pays, comme l’Allemagne, aurait un coût moins important que le départ d’un pays déjà en difficulté comme la Grèce ou le Portugal. Pour le cas d’un pays en difficulté, cela représenterait un coût d’environ 40 à 50% du PIB contre seulement 20 à 25% pour un pays comme l’Allemagne la première année. Ainsi, chaque citoyen grec aurait à payer entre 9500 EUR et 11500 EUR la première année puis par la suite de 3000 EUR à 4000 EUR tandis qu’un citoyen allemand paierait la première année entre 6000 EUR et 8000 EUR puis entre 3500 EUR et 4500 EUR.
Bien qu’évoqué par le rapport d’UBS, l’éclatement de l’EuroZone est écarté comme scénario le plus probable au profit d’une union fiscale qui pourrait n’aboutir que dans quelques années, initialement poussée par le couple franco-allemand. Cependant, ce que ne mentionne pas le rapport, c’est le manque de volonté des élites politiques européennes pour faire avancer l’union du point de vue budgétaire et fiscal.
Aujourd’hui, nous avons décidé d’évoquer un rapport mis en ligne sur le site ZeroHedge qui a été réalisé par trois dirigeants de la banque suisse UBS. Alors que la crise de la zone euro semble tout simplement paralysée les responsables politiques du Vieux-Continent, ce rapport a le mérite d’examiner les conséquences d’un scénario de plus en plus envisagé par les milieux économiques, voire souhaitable, c’est à dire un éclatement de l’euro.
A l’inverse des milieux académiques américains qui prédisent depuis son avènement la fin de l’euro, par manque de compréhension du phénomène, ce rapport s’évertue simplement à mettre en lumière les avantages et inconvénients pour les pays membres de l’adoption de la monnaie unique européenne.
Selon les trois auteurs du rapport, l’euro, dans la structure existante et avec les membres actuels, ne fonctionne pas correctement. Deux possibilités s’offrent aux européens, soit changer la structure actuelle, c’est à dire évoluer vers une union budgétaire et fiscale qui repose sur une certaine homogénéité économique des Etats membres, soit changer les membres constituants de la zone euro.
Avant d’énoncer les différentes solutions proposées et largement plébiscitées par tous les économistes, les auteurs font un petit retour dans le passé, au début des années 90, lorsque les responsables politiques ont vendu Maastricht et l’euro aux électeurs. L’euro fut vendu comme un nouveau mécanisme de taux de change, mais sans les crises, en soulignant substantiellement les avantages pour le commerce et pour le tourisme d’avoir un seul taux de change européen. Cependant, ils ont omis de souligner que l’euro était avant tout synonyme d’union monétaire. Si les politiques avaient insisté davantage sur cet aspect crucial, il est probable que les électeurs auraient été plus circonspects encore face à cette idée.
Evidemment, une union monétaire est une bonne idée, à condition qu’elle repose sur certains pré-requis comme une homogénéité économique des pays membres ou une grande flexibilité des économies de la zone qui garantit une croissance durable. Cependant, ces pré-requis ne sont pas remplis pour le moment ce qui fait dire aux auteurs du rapport que les pays membres de la zone euro seraient dans l’ensemble en meilleure santé économique s’ils ne l’avaient pas rejoint.
Si le scénario d’un éclatement de la zone euro semble probable mais évitable, le rapport souligne que le départ d’un grand pays, comme l’Allemagne, aurait un coût moins important que le départ d’un pays déjà en difficulté comme la Grèce ou le Portugal. Pour le cas d’un pays en difficulté, cela représenterait un coût d’environ 40 à 50% du PIB contre seulement 20 à 25% pour un pays comme l’Allemagne la première année. Ainsi, chaque citoyen grec aurait à payer entre 9500 EUR et 11500 EUR la première année puis par la suite de 3000 EUR à 4000 EUR tandis qu’un citoyen allemand paierait la première année entre 6000 EUR et 8000 EUR puis entre 3500 EUR et 4500 EUR.
Bien qu’évoqué par le rapport d’UBS, l’éclatement de l’EuroZone est écarté comme scénario le plus probable au profit d’une union fiscale qui pourrait n’aboutir que dans quelques années, initialement poussée par le couple franco-allemand. Cependant, ce que ne mentionne pas le rapport, c’est le manque de volonté des élites politiques européennes pour faire avancer l’union du point de vue budgétaire et fiscal.