Dans une interview très remarquée accordée à CNBC avant hier, George Soros a donné son appréciation de la crise actuelle. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’optimisme n’est pas au rendez-vous.
Il a en effet reconnu que la situation économique aux Etats-Unis, largement imputable à la crise européenne, est pire que les politiques ne veulent le dire. Il a évoqué une situation de “double dip” dans laquelle se trouve déjà l’économie outre-Atlantique. Comparant la crise actuelle à la chute de Lehman Brothers, il a dit s’attendre à ce que les conséquences soient encore pire qu’en 2008.
Pour le milliardaire, la crise souveraine est avant tout une crise de liquidité qui n’a qu’une issue probable: deux ou trois pays de l’EuroZone risquent de faire défaut et de sortir de l’euro, soit de manière ordonnée, soit dans la précipitation, ce qui résultera dans les deux cas en une crise financière globale. Bien qu’il n’ait pas nommé les pays concernés, tout le monde pense inévitable à la Grèce et probablement au Portugal, si ce n’est à l’Italie.
Il ne s’attend cependant pas à ce que le climax de la crise soit atteint ce mois-ci, mais probablement en décembre ou au début de l’année prochaine. Comme il l’a noté, les européens “sont occupés à créer le FESF” pour le moment, ce qui constitue un potentiel énorme pour des eurobonds. Si ces eurobonds ne voient pas le jour, l’accentuation de la crise selon Soros est inévitable, avec des conséquences en grande partie incertaines pour le monde.
Dans une interview très remarquée accordée à CNBC avant hier, George Soros a donné son appréciation de la crise actuelle. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’optimisme n’est pas au rendez-vous.
Il a en effet reconnu que la situation économique aux Etats-Unis, largement imputable à la crise européenne, est pire que les politiques ne veulent le dire. Il a évoqué une situation de “double dip” dans laquelle se trouve déjà l’économie outre-Atlantique. Comparant la crise actuelle à la chute de Lehman Brothers, il a dit s’attendre à ce que les conséquences soient encore pire qu’en 2008.
Pour le milliardaire, la crise souveraine est avant tout une crise de liquidité qui n’a qu’une issue probable: deux ou trois pays de l’EuroZone risquent de faire défaut et de sortir de l’euro, soit de manière ordonnée, soit dans la précipitation, ce qui résultera dans les deux cas en une crise financière globale. Bien qu’il n’ait pas nommé les pays concernés, tout le monde pense inévitable à la Grèce et probablement au Portugal, si ce n’est à l’Italie.
Il ne s’attend cependant pas à ce que le climax de la crise soit atteint ce mois-ci, mais probablement en décembre ou au début de l’année prochaine. Comme il l’a noté, les européens “sont occupés à créer le FESF” pour le moment, ce qui constitue un potentiel énorme pour des eurobonds. Si ces eurobonds ne voient pas le jour, l’accentuation de la crise selon Soros est inévitable, avec des conséquences en grande partie incertaines pour le monde.