L’Europe Centrale et Orientale est l’une des principales victimes de l’appréciation au cours des derniers mois du franc suisse sur le marché des changes. Si la décision de la BNS d’établir un cours plancher face à l’EUR a résolu une partie des problèmes des suisses, l’appréciation de la monnaie helvétique se poursuit encore face aux monnaies d’Europe Centrale et Orientale, comme le forint.
La Hongrie, qui est déjà dans une situation financière inquiétante ayant nécessité une aide internationale, a été contrainte d’agir rapidement début septembre alors qu’au cours des semaines passées le franc suisse avait atteint des records. Le 9 septembre dernier, le Premier ministre Orban a été contraint d’autoriser les propriétaires immobiliers à rembourser en avance leurs prêts en francs suisses à un taux de change de 20% inférieur au taux officiel du marché, obligeant ainsi les prêteurs à assumer les pertes. Le taux de change est alors établi à 180 forints pour 1 CHF contre 241.7 forint pour 1 CHF sur le marché officiel.
Depuis le 8 septembre dernier, le forint a perdu près de 5.8% de sa valeur contre le franc suisse et environ 5% contre l’euro. Dans le même temps, les crédit-default swaps ont augmenté pour atteindre un plus haut depuis deux ans et demi.
Ayant échappé de justesse à une faillite de son secteur bancaire et de l’Etat en plein coeur de la crise économique et financière mondiale, la Hongrie a subi depuis quelques mois de plein fouet le contre-coup de l’appréciation du CHF, valeur refuge en cette période d’inquiétudes. Dans un pays où deux tiers des prêts immobiliers sont en francs suisses, l’appréciation du CHF a accru substantiellement les défauts de paiement des ménages et augmenté dans des proportions incroyables le coût des prêts.
La décision du gouvernement, si elle fut critiquée par les experts, était une nécessité afin d’éviter l’accroissement des défauts de paiement ce qui aurait peser sur tout le système financier et la consommation. Pour autant, selon l’association bancaire hongroise, cette décision n’en demeure pas moins dangereuse puisqu’elle fait porter aux banques des pertes importantes qui risquent de fragiliser le système financier. Constant presque similaire de S&P qui craint une nouvelle détérioration des finances publiques et de la croissance. L’agence pourrait ainsi faire rapidement passer la note de crédit à long terme du pays dans la catégorie des investissements spéculatifs si la question des prêts libellés en francs suisse ne trouve pas une issue favorable rapidement.
L’Europe Centrale et Orientale est l’une des principales victimes de l’appréciation au cours des derniers mois du franc suisse sur le marché des changes. Si la décision de la BNS d’établir un cours plancher face à l’EUR a résolu une partie des problèmes des suisses, l’appréciation de la monnaie helvétique se poursuit encore face aux monnaies d’Europe Centrale et Orientale, comme le forint.
La Hongrie, qui est déjà dans une situation financière inquiétante ayant nécessité une aide internationale, a été contrainte d’agir rapidement début septembre alors qu’au cours des semaines passées le franc suisse avait atteint des records. Le 9 septembre dernier, le Premier ministre Orban a été contraint d’autoriser les propriétaires immobiliers à rembourser en avance leurs prêts en francs suisses à un taux de change de 20% inférieur au taux officiel du marché, obligeant ainsi les prêteurs à assumer les pertes. Le taux de change est alors établi à 180 forints pour 1 CHF contre 241.7 forint pour 1 CHF sur le marché officiel.
Depuis le 8 septembre dernier, le forint a perdu près de 5.8% de sa valeur contre le franc suisse et environ 5% contre l’euro. Dans le même temps, les credit-default swaps ont augmenté pour atteindre un plus haut depuis deux ans et demi.
Ayant échappé de justesse à une faillite de son secteur bancaire et de l’Etat en plein coeur de la crise économique et financière mondiale, la Hongrie a subi depuis quelques mois de plein fouet le contre-coup de l’appréciation du CHF, valeur refuge en cette période d’inquiétudes. Dans un pays où deux tiers des prêts immobiliers sont en francs suisses, l’appréciation du CHF a accru substantiellement les défauts de paiement des ménages et augmenté dans des proportions incroyables le coût des prêts.
La décision du gouvernement, si elle fut critiquée par les experts, était une nécessité afin d’éviter l’accroissement des défauts de paiement ce qui aurait peser sur tout le système financier et la consommation. Pour autant, selon l’association bancaire hongroise, cette décision n’en demeure pas moins dangereuse puisqu’elle fait porter aux banques des pertes importantes qui risquent de fragiliser le système financier. Constant presque similaire de S&P qui craint une nouvelle détérioration des finances publiques et de la croissance. L’agence pourrait ainsi faire rapidement passer la note de crédit à long terme du pays dans la catégorie des investissements spéculatifs si la question des prêts libellés en francs suisse ne trouve pas une issue favorable rapidement.