ACtualites du marche des changes

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Nette baisse de l’EURUSD par rapport à ses niveaux de la semaine dernière

Ce matin, dans la foulée d’un regain considérable d’inquiétudes sur les marchés financiers, l’EURUSD a nettement chuté pour atteindre, à 10h, heure de Paris, 1.3359, soit une évolution de seulement quelques pips par rapport à son cours d’ouverture.
Comme souvent, le cross EURUSD a suivi la tendance esquissée ce matin par les bourses européennes qui ont ouvert dans le rouge, à l’image de Paris où le CAC40 affichait une chute de 2.31% dans les premiers échanges.
Scénario EURUSD du jour:
D’un point de vue purement graphique, la chute de l’eurodollar devrait être contenu pour le moment dans la zone 1.3327-1.3395. En cas de correction baissière, ce qui est largement probable étant donné la situation sur le plan économique et financier en Europe, le niveau de 1.3285 pourrait être testé dans les 48 heures. Le scénario d’une remontée de la paire est peu probable mais, en cas de rupture du niveau de 1.3395, l’eurodollar pourrait de nouveau retrouver la zone de 1.3500 sur une base hebdomadaire.
Du point de vue du calendrier économique Forex, la contraction de l’activité du secteur manufacturier française s’est accentuée en septembre, ce qui confirme les résultats préliminaires de Markit, avec un repli à 48.2 contre une estimation Flash à 47.3.
Par ailleurs, le cross sera impacté aujourd’hui assez faiblement par la publication des dépenses de construction aux Etats-Unis cet après midi et, probablement dans une ampleur plus importante, par l’ISM manufacturier à 16h, qui est prévu en très léger recul à 50.5 contre 50.6 précédemment.
Cependant, comme nous l’estimons depuis plusieurs semaines, les données macroéconomiques ayant habituellement un impact sur le marché sont passées en arrière-plan depuis le début de l’été et l’accroissement des tensions sur la Grèce.
Point sur les fondamentaux
Le principal évènement de la séance sera certainement la présentation en Grèce par le ministre des Finances de l’avant-projet de budget qui a été mis au point durant le week-end avec la troïka. Cette présentation intervient à un moment très difficile pour le pays puisque selon les premières estimations, les efforts substantiels engagés par Athènes ne sont pas payants, les prévisions de déficit étant pour cette année encore très largement au-dessus de l’objectif fixé par le FMI et l’UE.
Très clairement, les marchés financiers demandent à l’Europe d’agir mais, dans l’état actuel des choses, il est peu probable que des décisions majeures n’interviennent dans les jours à venir. Le fait que l’Eurogroupe se réunisse aujourd’hui au Luxembourg et, à partir de demain, le conseil Ecofin, ne devrait en rien rassurer les marchés puisqu’aucune prise de décision ne devrait résulter de ces réunions. Il faudra certainement attendre le conseil européen du 17 octobre pour envisager quelques avancées timides.
Enfin, la possibilité, souvent évoquée, d’un FESF plus important, a une nouvelle fois été rejetée ce matin par le gouverneur de la BdF, Christian Noyer, ce qui a perturbé encore un peu plus les opérateurs. Paris et Berlin s’opposent fermement à un renforcement du Fonds qui pourrait être pourtant plus en mesure d’aider des pays comme l’Espagne ou l’Italie si la situation s’aggravait.
Ce matin, dans la foulée d’un regain considérable d’inquiétudes sur les marchés financiers, l’EURUSD a nettement chuté pour atteindre, à 10h, heure de Paris, 1.3359, soit une évolution de seulement quelques pips par rapport à son cours d’ouverture.
Comme souvent, le cross EURUSD a suivi la tendance esquissée ce matin par les bourses européennes qui ont ouvert dans le rouge, à l’image de Paris où le CAC40 affichait une chute de 2.31% dans les premiers échanges.

Scénario EURUSD du jour:

D’un point de vue purement graphique, la chute de l’eurodollar devrait être contenu pour le moment dans la zone 1.3327-1.3395. En cas de correction baissière, ce qui est largement probable étant donné la situation sur le plan économique et financier en Europe, le niveau de 1.3285 pourrait être testé dans les 48 heures. Le scénario d’une remontée de la paire est peu probable mais, en cas de rupture du niveau de 1.3395, l’eurodollar pourrait de nouveau retrouver la zone de 1.3500 sur une base hebdomadaire.
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En attendant, la situation s’empire en Espagne…

Madrid est à l’écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l’ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s’est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.
Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l’Espagne
En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l’Italie, l’Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu’en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d’Espagne, pessimiste, s’attend à une accentuation de la détérioration au cours de l’année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l’avènement de l’union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l’éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts. En fait, c’est avec le plus grand scepticisme qu’il convient d’appréhender les chiffres officiels. Ils n’intègrent pas en effet les prêts non performants qui ont été directement pris en charge par la banque centrale. En prenant le contrôle de Caja del Mediterraneo, la Banque d’Espagne a aussi pris les prêts non performants de la caisse d’épargne dont le pourcentage atteignait environ 40% des prêts totaux.
Si la bulle immobilière continue de décroître, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le pourcentage de prêts non performants va aussi grimper à vite croissante.
Evidemment, les autorités tentent d’éteindre l’incendie. Ainsi, via un fonds spécial, le gouvernement a injecté près de 11 milliards d’euros dans le système bancaire avant septembre et environ 15 milliards juste au cours du mois dernier. Cependant, des sommes encore plus importantes seront certainement nécessaires pour contrer la crise. Des sommes qui ont un coût conséquent alors que le déficit du pays était de 6% du PIB l’année dernier et que le pays peine à stabiliser le ratio dette/pib.
Des perspectives de croissance parmi les plus préoccupantes au sein de l’EuroZone
De plus, les perspectives économiques sont déprimantes. La publication des PMI d’août qui ont été publiés en septembre ont montré une forte contraction de l’activité dans les services et dans l’industrie manufacturière, avec, respectivement, des indices à 45.2 et 45.3. Par ailleurs, en termes réels, les ventes de détail ont chuté de 6% d’une année sur l’autre en juillet et les perspectives pour août sont tout aussi mauvaises. Pire, les perspectives de croissance pour le pays sont même désormais en-dessous de celles de la zone euro dans son ensemble et le pays connait une inflation en forte remontée, à 3% sur un an en août contre 2.5% sur un an dans l’EuroZone. Des chiffres qui risquent de se confirmer dans les mois à venir et qui vont encore plus fragiliser l’assise de l’Espagne.
A maints égards, la situation de l’Irlande se rapproche de celle de l’Espagne puisque les deux pays ont connu une bulle immobilière mais contrairement à Madrid, Dublin a bénéficié d’un programme d’aide international qui a permis au pays d’annoncer une croissance de 1.6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent. A l’inverse de Dublin, la croissance  n’est pas au rendez-vous dans le pays.
Vers une dégradation de la note souveraine espagnole…
Seule porte de salut pour l’instant, les achats de dette espagnole par la BCE qui pourraient certainement s’amplifier au cours du troisième trimestre et qui ont permis d’atténuer la pression sur l’Espagne. Mais l’aide la BCE ne devrait pas empêcher une nouvelle dégradation de la note du pays qui pourrait rendre encore plus difficile le recours par Madrid aux marchés pour se refinancer. La probable victoire du PP aux élections du 20 novembre prochain devrait être de justesse selon les derniers sondages. De quoi obliger à s’allier avec de petits partis régionaux qui chercheront avant tout à défendre leurs intérêts. Dans le pire des cas, une victoire à l’arrachée ne fera que précipiter une dégradation de la note souveraine du pays.
Madrid est à l’écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l’ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s’est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.

Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l’Espagne

En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l’Italie, l’Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu’en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d’Espagne, pessimiste, s’attend à une accentuation de la détérioration au cours de l’année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l’avènement de l’union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l’éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts.
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Les nouvelles économiques du 3 octobre 2011

En France, la dette publique a augmenté de 46.4 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre fin juin plus de 1692 milliards, soit environ 86.2% du PIB selon l’INSEE. Le ratio dette/PIB est en hausse de 1.7 point par rapport au trimestre précédent.
De plus, toujours selon l’INSEE, les dépenses de consommation des ménages français en biens se sont stabilisées cet été, avec une hausse de 0.2% en août qui a compensé une baisse de la même ampleur constatée en juillet, principalement le résultat d’un recul des achats d’automobiles.
En Europe, quelques chiffres du chômage sont tombés. Ainsi, en Italie, le taux de chômage a reculé à 7.9% de la population active en août après être resté stable à 8% de mai à juillet selon Istat. Selon des données corrigées des variations saisonnières, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’est élevé à 1965 million en août, ce qui représente un repli de 1.8% par rapport à juillet.
Enfin, au niveau de la zone euro, le taux de chômage est resté inchangé en août sur un mois à 10% selon Eurostat ce qui correspond aux prévisions. Au mois d’août, 15739 millions d’actifs étaient sans emploi dans les 17 pays de la zone euro, soit 38.000 de moins qu’en juillet et 215.000 de moins qu’en août 2010. L’inflation, en revanche, a atteint 3% au mois de septembre en rythme annuel, d’après la première estimation d’Eurostat, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable à +2,5%.
En France, la dette publique a augmenté de 46.4 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre fin juin plus de 1692 milliards, soit environ 86.2% du PIB selon l’INSEE. Le ratio dette/PIB est en hausse de 1.7 point par rapport au trimestre précédent.
De plus, toujours selon l’INSEE, les dépenses de consommation des ménages français en biens se sont stabilisées cet été, avec une hausse de 0.2% en août qui a compensé une baisse de la même ampleur constatée en juillet, principalement le résultat d’un recul des achats d’automobiles.
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