Que diriez-vous de visiter la Principauté de Filettino, petite ville de 598 âmes en plein coeur de l’Italie, qui a déclaré son indépendance il y a peu pour protester contre le plan d’austérité du gouvernement Berlusconi? La raison du mécontentement des villageois: la mesure très contestée visant à mettre en commun les budgets des villes de moins de 1000 habitants.
Petite folie de la municipalité: le maire de la commune a décidé d’émettre une nouvelle monnaie, le “fiorito”, à son effigie. Mieux, la commune a déjà fixé un taux de change face à l’euro, un fiorito valant 0.5 euro.
Filettino n’est pas un cas isolé. En effet, depuis les années 2007 et 2008, outre-Atlantique, les monnaies locales ont fait leur apparition un peu partout, favorisées par une méfiance vis à vis du gouvernement fédéral et de la Fed et accentuées par la crise économique et financière qui a renforcé l’aversion au dollar américain.
La crise n’est cependant pas la seule responsable puisque des cas de monnaies locales, qui n’ont pas cours légal officiel, sont connues depuis longtemps. Ainsi en est-il du chiemgauer, cette monnaie d’une petite commune allemande de Bavière qui a été mise en circulation en 2003, alors que le Vieux-Continent connaissait une période de croissance économique.
Que cela signifie-t-il? Tout simplement que la mondialisation a eu pour effet inattendu, dans certaines régions du monde, d’accroître le repli sur soi et un phénomène d’isolationnisme directement lié au manque de compréhension des phénomènes en jeu et de peur de l’inconnu.
La crise de 2007/2008, qui ne fait qu’évoluer sous une forme différente de nos jours, n’a fait qu’accentuer un phénomène surtout lié à la mondialisation. Même la France n’est pas épargnée puisque plusieurs communes, dans le sud de la France, ont décidé de créer leur propre monnaie locale.
Pas de risque pour autant pour les devises à cours légal officiel comme l’euro et le dollar qui, bien que contestées, restent les uniques étalons de valeur et moyens de paiement reconnus internationalement pour la zone euro et les Etats-Unis.
Que diriez-vous de visiter la Principauté de Filettino, petite ville de 598 âmes en plein coeur de l’Italie, qui a déclaré son indépendance il y a peu pour protester contre le plan d’austérité du gouvernement Berlusconi? La raison du mécontentement des villageois: la mesure très contestée visant à mettre en commun les budgets des villes de moins de 1000 habitants.
Petite folie de la municipalité: le maire de la commune a décidé d’émettre une nouvelle monnaie, le “fiorito”, à son effigie. Mieux, la commune a déjà fixé un taux de change face à l’euro, un fiorito valant 0.5 euro.
Filettino n’est pas un cas isolé. En effet, depuis les années 2007 et 2008, outre-Atlantique, les monnaies locales ont fait leur apparition un peu partout, favorisées par une méfiance vis à vis du gouvernement fédéral et de la Fed et accentuées par la crise économique et financière qui a renforcé l’aversion au dollar américain.
La crise n’est cependant pas la seule responsable puisque des cas de monnaies locales, qui n’ont pas cours légal officiel, sont connues depuis longtemps. Ainsi en est-il du chiemgauer, cette monnaie d’une petite commune allemande de Bavière qui a été mise en circulation en 2003, alors que le Vieux-Continent connaissait une période de croissance économique.
Que cela signifie-t-il? Tout simplement que la mondialisation a eu pour effet inattendu, dans certaines régions du monde, d’accroître le repli sur soi et un phénomène d’isolationnisme directement lié au manque de compréhension des phénomènes en jeu et de peur de l’inconnu.
La crise de 2007/2008, qui ne fait qu’évoluer sous une forme différente de nos jours, n’a fait qu’accentuer un phénomène surtout lié à la mondialisation. Même la France n’est pas épargnée puisque plusieurs communes, dans le sud de la France, ont décidé de créer leur propre monnaie locale.
Pas de risque pour autant pour les devises à cours légal officiel comme l’euro et le dollar qui, bien que contestées, restent les uniques étalons de valeur et moyens de paiement reconnus internationalement pour la zone euro et les Etats-Unis.