Alors que le FMI n’est pas encore certain de donner son feu vert au versement de la sixième tranche d’aide à la Grèce, le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, a exhorté hier les européens au “compromis” pour aboutir à des décisions “résolues” sur la crise de la dette lors du sommet européen de dimanche qui est présent comme crucial par de nombreux observateurs.
En prévision du sommet, plusieurs solutions qualifiées d’ “agressives” sont sur la table. Ainsi, selon plusieurs sources de haut rang au sein de l’EuroZone, certains pays européens militent pour réduire la dette grecque en revoyant à la hausse le volume total de la contribution du secteur privé, si besoin en revenant sur le caractère volontaire initialement mis en avant au sujet de la contribution du secteur privé. Certains pays comme l’Allemagne plaident notamment en faveur d’une décote de 50%.
“En juillet, nous avions une contribution de 50 milliards d’euros associée à une décote de 21%. La question est: que fait-on maintenant que nous n’avons pas réussi à recueillir la participation minimale de 90% (des banques exposées) que nous espérions et que les conditions de marché se sont détériorées. Eh bien, certains pays répondent à cette question en disant que nous devrions avoir un niveau de participation du secteur privé bien plus important, quel que soit le souhait des banques“, a dit une source européenne selon l’AFP.