Touché par la crise souveraine, le secteur bancaire, s’il ne fait pas l’objet de faillites en série, comme ce fut le cas avec la crise du crédit hypothécaire, profite de ce nouveau rebondissement financier mondial pour réduire drastiquement ses coûts via des suppressions de postes.
Selon L’Humanité, au niveau mondial, ce sont plus de 110 000 suppressions de postes dans les prochaines années qui ont été annoncées par les principales banques mondiales.
Si les banques françaises se limitent à quelques centaines de suppressions d’emplois pour le moment, d’autres banques cherchent à limiter plus drastiquement leurs effectifs, car plus durement touchées par la crise. C’est ainsi le cas de Bank of America, qui a annoncé plus de 30 000 suppressions de postes alors que la principale banque commerciale américaine fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires, et aussi l’italienne Unicredit qui, du fait d’une perte de plus de 10 milliards d’euros au troisième trimestre, a dû annoncé la suppression de 6 000 postes, soit plus d’un dixième de ses effectifs.
D’autres suppressions pourraient aussi toucher le secteur bancaire, et notamment la Société Générale, qui a supprimé des milliers d’emplois depuis 2008 au niveau mondial.