Les principales Bourses européennes ont ouvert en repli mardi suivant la tendance esquissée sur les marchés asiatiques. Les investisseurs, dans leur ensemble sont inquiets au sujet des conséquences du ralentissement économique chinois et font également part de leurs craintes concernant le référendum irlandais. Dans ce contexte, l’eurodollar a ouvert en baisse ce matin, passant sous le niveau de 1.32.
Point sur les fondamentaux EURUSD du jour:
Craintes concernant un ralentissement économique chinois mais aussi inquiétudes concernant la proposition de référendum irlandais, ce qui a notamment fait grimper depuis le 28 février le taux d’emprunt à dix ans de Dublin, agitent les marchés financiers.
A cela, il faut aussi ajouté le message envoyé par Athènes qui a été accueilli plutôt froidement par les cambistes. La Grèce s’est en effet dite prête à contraindre ses créanciers privés à subir des pertes sur la dette grecque. Les investisseurs privés ont jusqu’à jeudi pour dire s’ils comptent ou non participer à l’échange de dette qui doit permettre à la Grèce d’effacer plus de 100 milliards d’euros de sa dette, dans le cadre de son deuxième plan de sauvetage de 130 milliards d’euros. Ce passage en force, qui est pourtant nécessaire, est peu apprécié par les investisseurs.
Scénario EURUSD du jour:
La tendance devrait continuer d’être baissière pour la paire au cours des prochaines heures. Il est fort probable que le cross évolue entre 1.3176 et 1.3257 avec pour point pivot principal 1.3209. Cela signifie, en d’autres termes, que l’eurodollar devrait continuer d’être proche de 1.32. La publication du PIB de la zone euro au quatrième trimestre qui s’est contracté de 0.3% par rapport au troisième n’a pas changé la donne. Le fait que la zone euro affiche toutefois une croissance de 1.4% en 2011 (contre 1.7% aux Etats-Unis) n’a certainement que limité la baisse de l’euro.
On notera aussi que le manque de tendance sur le cross est aussi le résultat de la pause constatée depuis hier sur les marchés actions. Après des gains conséquents depuis janvier, les marchés actions n’ont plus suffisamment de fuel pour aller au-delà. C’est aussi le scénario qui domine pour l’euro. En dépit d’une crise lancinante, la capacité de résistance de la monnaie des 17 est admirable mais il n’y a plus assez de bonnes nouvelles pour envisager un nouveau rebond dans l’immédiat.