Succès plutôt mitigé de l’émission obligataire espagnole hier.
Sur le plan macroéconomique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué de 2000 la semaine dernière outre-Atlantique, soit moins fortement que prévu selon le Département du Travail. Les premières demandes d’indemnisation du chômage se sont élevées à 386 000 pour la semaine au 14 avril contre 370 000 en moyenne prévu par les économistes.
En Italie, les commandes à l’industrie ont connu une forte baisse en février par rapport au même mois l’an passé, avec une dégringolade de 13.2% selon l’Istat.
Enfin, le débat sur le rôle de la BCE, qui était pour l’instant cantonné essentiellement en France, semble aussi évolué en Allemagne. Dans un rapport cinglant, les cinq grands instituts économiques allemands ont avoué leurs divisions importantes sur le rôle de la BCE. Deux instituts, IWH et RWI, défendent une vision peu traditionnelle pour l’Allemagne qui repose sur la transformation de la BCE en prêteur de dernier ressort. En revanche, les représentants de la ligne dure et orthodoxe, à savoir la Bundesbank, l’If et l’IfW, considèrent que cette idée “ne mène à rien” et provoquerait une augmentation importante des risques pour l’Allemagne, via sa participation au capital de l’institut monétaire de la zone euro.