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ACtualites du marche des changes

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Bilan EURUSD de la journée du 4 juillet 2012

Dans l’attente de la décision de la Banque Centrale Européenne qui se réunira demain en début d’après-midi, la monnaie unique cédait 0.60% face au billet vert à 1.2530. En matinée, les ventes de détail en zone euro sont apparues en hausse de 0.6% par rapport au mois dernier, alors que les taux de croissance mensuels pour avril 2012 étaient révisés de -1.0% à -1.4%.

Si les difficultés économiques perdurent au sein de la zone euro, les Etats-Unis réduisent également leurs anticipations de croissance. Le FMI a ainsi abaissé ses prévisions de croissance de 2.4% à 2.25% pour 2013. Les évènements à suivre sur la parité seront donc la réunion de la BCE demain et le rapport sur l’emploi américain attendu pour vendredi.

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Fiche technique sur l’indice Case-Shiller

L’indice Case-Shiller est composé de plusieurs indices composite utilisés comme référence du secteur de l’immobilier américain. On distingue notamment l’indice National des prix de l’immobilier, l’indice composite 10-villes, l’indice composite 20-villes ainsi que l’indice relatif aux zones métropolitaines individuelles. Chacun de ces indices porte sur les variations des prix de logements américains.

Composition de l’indice Case-Shiller

L’indice composite 10-villes est constitué des 10 régions métropolitaines suivantes: Boston, Miami, Chicago, New-York, Denver, San Diego, Las Vegas, San Francisco, Los Angeles et Washington D.C.

L’indice National, publié trimestriellement, est établi à partir des neuf régions métropolitaines les plus influentes de cette liste.

L’indice composite 20-villes porte sur les 10 régions citées ci-dessus ainsi que sur les 10 villes américaines suivantes: Atlanta, Minneapolis, Charlotte, Phoenix, Cleveland, Portland, Dallas, Seattle, Detroit et Tampa.

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La revue écofin du 4 juillet: Le Forex à l’heure de la fête nationale américaine

Les éléments Forex clés

• L’euro profite de la hausse des places européennes mais reste très volatil

• Les cambistes dans l’attente de la décision de la BCE

• Forte volatilité attendue aujourd’hui

L’EURUSD connaissait hier une légère augmentation de 0.19% ; cependant cette faible hausse cache des variations assez importantes au cours de la séance. La devise européenne perdait par exemple 0.21% à l’ouverture de la bourse de Paris pour arriver à 1.2581 à 10h puis remontait de 0.13% à 1.2597 une demi heure plus tard. L’évolution de la paire des 17 fut tout aussi erratique et désordonnée l’après-midi.

Selon les cambistes, l’euro devrait consolider entre 1.2560 dollar et 1.2660 dollar avant les annonces de la BCE et la publication du rapport mensuel sur l’emploi vendredi aux Etats-Unis. En attendant ces deux évènement majeurs, la volatilité est importante, ce n’est pas une surprise puisque les investisseurs ont déserté les marchés financiers, a fortiori aux Etats-Unis à l’occasion de la fête nationale. Wall Street est d’ailleurs exceptionnellement fermé. Les marchés financiers sont dans une phase d’attentisme. Le premier grand évènement est lié à la réunion de la Banque Centrale Européenne qui pourrait abaisser ses taux de 25 points de pourcentage.

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La livre sterling attend un geste de la Banque d’Angleterre

Ce matin, la livre sterling était en baisse face au billet vert à 1.5688 dollar alors qu’hier soir elle s’affichait à 1.5693 dollar. Depuis l’ouverture, le cours de la devise a une tendance baissière avec une ouverture à 1.5689 et un cours actuel de 1.5642 soit une baisse de près de 30% depuis le début de la journée. A noter qu’aux environs de 10h, le cours a touché un support à 1.5629, ce qui représente son cours le plus bas depuis le début de la semaine.

Aujourd’hui, en raison de la fête nationale aux Etats-Unis, les marchés en Amérique du Nord sont fermés et on ne s’attend donc pas à voir un grand nombre d’investisseurs et de cambiste prendre position. Les transactions seront donc assez limitées et portées essentiellement sur le marché européen.

Du coté du Royaume-Uni, la City est quelque peu ébranlée par des évènements qui viennent ternir l’image de cette grande place financière. Il semblerait qu’il y ait eu une manipulation des taux Libor par l’une de ses plus grandes banques, Barclays, qui a ainsi du débourser près de 290 millions de livres soit 360 millions d’euros environ afin de mettre un terme aux différentes enquêtes réalisées par des régulateurs américains et anglais. Il faut dire que ce n’est pas le premier scandale de ce genre au Royaume-Uni depuis le début de la crise. Le gouverneur de la banque d’Angleterre déclarait d’ailleurs que le système bancaire britannique avait besoin d’être remis en ordre.

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Les nouvelles économiques du marché des changes du 4 juillet 2012

Sur le front macroéconomique, en zone euro, l’indice des prix à la production industrielle a fortement décliné en mai de 0.5%, augmentant la probabilité d’une réduction des taux directeurs de la BCE ce jeudi.

Outre-Atlantique, on notera que les commandes industrielles ont bondi de 0.7% en mai contre un consensus qui prévoyait une baisse de 0.2%, ce qui a permis à Wall Street des gains confortables hier.

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draghi BCE

L’EURUSD sans réelle tendance en attendant la réunion de la BCE

En ces temps d’incertitudes, il est bien difficile de prévoir l’évolution de la paire la plus échangée du Forex. Les cambistes préfèrent rester en retrait et adopter la stratégie du “wait and see”. L’eurodollar subit les perturbations liées aux différentes annonces ou rumeurs et il est impossible de les anticiper.

Pourtant, les décisions surprises du Sommet européen de Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi derniers prises par les 27 chefs d’Etat membres de l’Union européenne semblaient avoir calmé les marchés et initié l’ascension de l’euro face au dollar (la paire avait atteint ce vendredi 1.2700). Mais nous avons vu lundi que ces accords (le lancement du Mécanisme européen de stabilité, le pacte de croissance de 120 milliards et la révision du rôle de la BCE qui a maintenant une supervision directe sur les banques) n’ont pas été suffisants pour rassurer les investisseurs. Ceux-ci ont bien vite réalisé que ces accords manquaient de substance et étaient de vieilles idées remises au goût du jour. L’euro avait alors recommencé à se déprécier face au dollar pour finalement atteindre 1.2570.

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