Sur le front macroéconomique, l’économie britannique peine à se redresser. Avec des mesures d’austérité qui devraient se poursuivre jusqu’en 2020, la croissance atteint 0.7% en 2011 et 0.3% au premier trimestre 2012. Le Royaume-Uni prévoit une hausse de PIB de 0.2% cette année et 1.4% l’an prochain.
Du côté du déficit des comptes courants, l’UE annonce 4.1 milliards d’euros contre 31.3 milliards un an plus tôt. La baisse s’explique par une réduction du déficit des biens, de 47.3 milliards il y a un an à 31.6 milliards aujourd’hui.
En Espagne, les créances douteuses des banques espagnoles ont atteint 155 milliards fin mai alors que le besoin en fonds propres a été estimé à 60 milliards. Le FESF a prévu un seuil maximal de 100 milliards d’euros. Le détail des chiffres est attendu en octobre.
Enfin, outre-Atlantique, l’indice composite des indicateurs économiques a reculé de 0.3% sur un mois. Il renseigne sur l’évolution de la conjoncture américaine et n’annonce aucun renforcement de la croissance dans les prochains mois.