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Pour gagner sur le marché des devises, l’une des règles d’or est de se tenir en permanence au courant de l’actualité qui pourrait avoir un
Pour gagner sur le marché des devises, l’une des règles d’or est de se tenir en permanence au courant de l’actualité qui pourrait avoir un
Depuis l’ouverture de la session asiatique ce matin, c’est un euro en période de consolidation qui a pris le dessus face au yen. Sur la matinée, la variation de la paire était de 0.44%, ce qui s’explique par plusieurs raisons. D’abord, en regardant l’ensemble du marché des changes, on constate que l’euro est en phase de progression, face au yen, à la livre sterling, mais aussi face au dollar américain. Les données concernant le PIB en France et en Allemagne ont évidemment porté l’euro mais pas seulement puisque l’attente d’un PIB pour l’euroland moins bon que prévu a réactivé les rumeurs d’intervention prochaine de la BCE, ce qui pourrait être on ne peut plus salutaire pour l’euro.
Hier à partir de 8h30 la paire à commencer à augmenter. Il n’était pas facile dans la journée d’hier d’anticiper la tendance car le calendrier économique était faible en publications. Aujourd’hui c’est différent. Nous connaissons une journée riche en données économiques aussi bien pour la zone euro que pour les Etats-Unis.
Analyse fondamentale eurodollar
Notre matinée a été orientée par les publications du PIB. En France, il est ressorti nul, ce qui devrait permettre au pays d’éviter une situation de récession. En Allemagne, ce fut également une bonne nouvelle avec un PIB en hausse de 0.3%, ces chiffres ont donc été bien accueillis par les cambistes. Le marché des changes a réagi positivement en accentuant la tendance haussière de l’euro, au détriment du dollar, permettant à la paire forex de retrouver le niveau de 1.2380, qui remonte au 9 août dernier.
A 11h, nous attendons la publication du PIB de la zone euro, qui est le chiffre de la journée à surveiller car il va peut être conditionné une action de la BCE. Nous aurons également à 14h30 une série d’indicateurs américains dont les ventes au détail anticipées, l’indices des prix à la production sans oublier à 16h, pour clôturer la journée, un indicateur concernant l’optimisme économique américain.
• L’euro s’apprécie face aux devises majeures
• La France et l’Allemagne progressent
• La Grèce toujours au plus mal
Sur un Forex aux volumes clairement à l’heure d’été, l’euro connaissait un regain face aux contreparties majeures. La paire EURUSD s’appréciait ainsi de 0.42%, avec un pic à 1.2370 dollar pour un euro à la mi-journée hier, avant de repartir en légère baisse au cours de la séance asiatique et en forte hausse ce matin. Ces mouvements erratiques sont dus aux prises de bénéfices et à l’absence de très nombreux cambistes en cette semaine du 15 août. La tendance devrait cependant rester, sur le cour terme, haussière pour la paire forex.
La devise européenne connaissait aussi un plus haut d’une semaine face à la livre sterling à 0.7878. La monnaie britannique pâtissait des résultats moins bons que prévus après les JO de Londres. La capitale britannique n’a en effet pas su concrétiser de la meilleure des manières l’afflux de visiteurs et l’addition pourrait se révéler encore plus élevée que prévue pour les Britanniques.
La tendance est la même face au yen après la publication hier du taux de croissance de l’économie japonaise très inférieur au consensus. La paire EURJPY devrait atteindre 97.5 yens pour un euro au cours de la journée. Les cambistes semblent avoir pris en considération les propos du gouvernement japonais qui annonce depuis longtemps que sa devise est sur-évaluée.
Sur le front obligataire, la BCE a racheté des obligations de la zone euro pour la 22ème semaine consécutive. Désormais, les Etats en difficulté devront demander l’aide européenne et entreprendre des réformes avant de bénéficier du programme. En Italie, le taux des obligations d’Etat à un an est en hausse, passant de 2.697% à 2.767%. Le pays a emprunté 8 milliards d’euros jeudi dernier et traine une dette souveraine représentant 120% de son PIB.
Sur le front macroéconomique, la France affiche une croissance nulle au deuxième trimestre. La Banque de France table sur un recul de 0.1% au troisième trimestre. Les exportations s’établissent à 0.2% et les importations à 1.8%. En Allemagne, le PIB a augmenté de 0.3% au deuxième trimestre contre les 0.2% prévus pour cette période. La croissance allemande a accéléré de 0.5% par rapport au deuxième trimestre 2011.