La newsletter du marché des devises du 23 août 2012
L’appétit au risque sur le marché des changes a dominé la semaine même si certaines nouvelles n’ont pas été promptes à rétablir la confiance de long terme des investisseurs. En est-il ainsi de la volonté de la Grèce de rééchelonner sur quatre ans son plan d’austérité. Malgré une forte réticence de l’Allemagne à ce sujet, la chancelière Merkel a essayé de jouer l’apaisement lors de sa rencontre aujourd’hui avec le Premier ministre grec en réaffirmant son attachement durable à ce que la Grèce demeure dans la zone euro. En d’autres termes, l’Allemagne attend le rapport de la troïka en septembre pour se positionner.
La BCE a également occupé le terrain, au grand dam certainement de Mario Draghi qui n’en demandait pas autant. Plusieurs articles de presse ont affirmé en début de semaine que la BCE pourrait décider à la rentrée d’encadrer les taux des obligations des pays en difficulté, ce qui refuse obstinément la Bundesbank. Le porte-parole de l’institut d’émission a démenti mollement mais les marchés veulent encore croire que la BCE va venir au secours de la zone euro.