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ACtualites du marche des changes

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La newsletter hebdomadaire du marché des changes du 12 octobre 2012

En Europe, c’est la crise de la dette qui est toujours au centre des préoccupations, d’autant plus que l’agence de notation Statndard & Poor’s a dégradé la note souveraine de l’Espagne de deux crans, à BBB-. En Grèce, le plan de rigueur est entré en vigueur jeudi, ce qui n’a pas manqué de raviver la colère des citoyens grecs. Dans ce contexte de tensions sociales persistantes, les mouvements contestataires ont repris leur cours. Le versement de la tranche d’aide de 31.5 milliards d’euros, attendu à Athènes depuis juin, ne sera effectué que si le plan de réforme est respecté.

L’inquiétude des investisseurs forex quant à l’avenir de la zone euro est restée intacte cette semaine. Cependant, le passage d’Angela Merkel à Athènes mardi et la rencontre entre François Hollande et Mariano Rajoy mercredi ont mis fin aux rumeurs concernant la sortie de la Grèce et de l’Espagne. L’Eurogroupe et le lancement officiel du MES ont donné le rythme dès lundi: le Portugal va bénéficier d’une nouvelle tranche d’aide de 4.3 milliards d’euros et le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance en France, passant de 0.3% à 0.1% pour cette année 2012. La semaine a donc été très mitigée du côté européen; elle n’a pas vraiment rassuré les marchés.

Outre-Atlantique, les multiples signes de reprise économique ont contrasté avec la tendance européenne. En effet, les Etats-Unis ont révélé un niveau d’inscriptions au chômage au plus bas depuis février 2008 alors que les chiffres étaient attendus en hausse. A l’approche des résultats trimestriels d’entreprises, la confiance des cambistes s’est renforcée et devrait se confirmer après les chiffres de la confiance des consommateurs attendus cet après-midi.

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Conjoncture économique et géopolitique: les clés pour comprendre un monde qui change

Le Forum de l’Investissement le 12 octobre – Cette conférence était animée par Yvan de Kerdel, éditorialiste au Figaro avec MM Adler et Dessertine, respectivement historien et directeur de l’institut de Haute Finance.

Selon eux, en Europe, il n’existe plus que trois centres de pouvoirs: la BCE, la chancellerie allemande et le bloc, qui lui résiste c’est-à-dire la France, l’Espagne et l’Italie. Le reste est anecdotique, et on ne peut que leur donner raison. En effet, dans la bataille que l’Europe livre pour sa survie le leadership tant contesté de l’Allemagne est bien réel. Elle décide de l’orientation économique des autres partenaires européens et exporte son orthodoxie budgétaire avec toutes ses machines! Seule la BCE déroge au sacro saint principe de la toute puissante Allemagne en osant aider les autres pays européens et en donnant un peu de répit à la zone euro pour accomplir ses réformes. Cela a valu à plusieurs membres allemands de claquer la porte de l’institution de Francfort. Cependant, cette aide s’est faite en contrepartie de réformes structurelles importantes que ce soit en Italie ou en Espagne. L’Italie est en pleine refonte économique et politique tandis que l’Espagne va sous peu activer les mécanismes d’aides qui vont lui permettre de souffler un peu. Concernant la France, le plus gros des réformes est à venir. M Adler nous promet une période d’instabilité politique due à l’imminente récession qui va s’amorcer dans le courant de l’hiver. Un ralentissement de la croissance française étant en effet inévitable tant les mesures fiscales et la baisse des dépenses sont improductives. La France est en train de décourager les investissements et de taxer durement l’épargne. Des tensions régionales sont aussi à craindre tant en Espagne avec la Catalogne qu’en Belgique avec une probable scission de la Flandre.

“C’est en étant solidaire que l’Europe s’en sortira”

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