ACtualites du marche des changes

Billet-de-100-dollars pics_390

Les nouvelles économiques du marché des changes du 6 novembre 2012

Les opérateurs du marché des devises gardent un regard sur les élections américaines dont l’issue du scrutin sera connue ce soir.

Au niveau de l’actualité monétaire, la banque centrale australienne a maintenue ce matin le niveau de son taux d’intérêt directeur à 3.25%, un mois après l’avoir abaissé, estimant que l’économie mondiale signalait une légère reprise.


Au Royaume-Uni, la production industrielle a reculé de 1.7% en septembre, après un repli de 0.5% en août, alors que les économistes s’attendaient à une baisse de 1.5%.

Lire la suite
fiscal cliff

Qu’est-ce que le fiscal cliff et pourquoi menace-t-il le dollar américain?

Qu’est-ce que le “fiscal cliff”?

Le “fiscal cliff” est le terme employé par le président de la FED, Ben Bernanke, pour évoquer tous les mesures fiscales majeures prises récemment et les coupes budgétaires automatiques qui pourraient arriver à terme à la fin de l’année 2012 ou au début de l’année 2013.

Cela inclut notamment les baisses d’impôt décidées sous l’ère Bush et qui ont été prolongées en partie par l’actuelle administration Obama.

Qu’est-ce qui risque d’arriver en cas de “fiscal cliff”?

Selon les projections, si toutes ces hausses de taxe et baisse des dépenses ont lieu en même temps, le gouvernement fédéral pourrait économiser environ 600 milliards de dollars à partir de l’année prochaine. Toutefois, l’impact du “fiscal cliff” sur l’économie américaine serait désastreux, avec l’entrée possible en récession des Etats-Unis selon le Congressional Budget Office (CBO). Selon le CBO, qui est soutenu par Ben Bernanke à ce niveau, un durcissement fiscal trop rapide devrait faire tomber la croissance pour 2013 de 4.4% à 0.5%, soit une croissance anémique.

Quel pourrait être l’impact du “fiscal cliff” sur le dollar américain?

L’impact est difficile à mesure mais en cas de détérioration brusque de l’activité économique aux Etats-Unis, avec en toile de fond une situation européenne exsangue du fait de la crise souveraine, les intervenants du marché des changes se replieraient massivement sur les valeurs refuge ce qui pourrait avantager dans un premier temps le dollar américain comme on l’a vu à certains moments au début de la crise des subprimes.

Lire la suite
europe 3

L’actualité forex du mardi 6 novembre 2012

Pendant que les intervenants du marché des changes attendent le dénouement de l’élection présidentielle américaine, d’ici quelques heures, l’euro poursuit sa baisse à un rythme très rapide face à sa contrepartie américaine, évoluant autour de 1.2773, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis le 11 septembre dernier.

Les analystes forex vont valoir que la pression est importante sur le marché alors qu’on redoute un scénario similaire à celui des élections de 2000 où le vainqueur de la présidentielle avait finalement été départagé par les juges de la Cour Suprême.

Autre facteur d’instabilité pour le marché, la situation dans la zone euro qui continue de se détériorer. Plusieurs sources affirment que la Grèce serait déjà à cours d’argent et que le pays ne devrait pas parvenir à un accord avec ses créanciers avant au moins le 12 novembre prochain. Les incertitudes sont nombreuses sachant que le pays a un besoin vital de cette nouvelle tranche d’aide de 31.2 milliards d’euros.

Par ailleurs, l’Espagne, qui fait face à un effondrement total de son marché de l’emploi, n’a toujours pas sollicité l’aide européenne. Le ministre des Finances espagnol a même affirmé hier que son pays est suffisamment bien financé pour 2012 laissant ainsi entendre qu’aucune demande d’aide ne devrait intervenir cette année. Pourtant, Madrid affronte une situation catastrophique comme le montrent les prévisions de la Commission européenne.

Alors que le gouvernement Rajoy table sur une contraction de 0.5% du PIB l’an prochain, Bruxelles anticipe une baisse de 1.5%. Pour cette année, la baisse pourrait être de 1.6% avec une reprise faible de l’activité en 2014 avec une hausse de la croissance de 0.5% (contre 1.2% selon Madrid). Enfin, Bruxelles prévoit un déficit de 8% du PIB cette année, de 6% en 2013 et de 5.8% en 2014. Le gouvernement espagnol prévoit lui un déficit à 7.3% du PIB cette année, puis 4.5% en 2013 et 2.8% en 2014. Tout cela est de toute façon de mauvais augure pour l’Espagne et l’économie européenne. L’impact sur l’euro devrait être conséquent au cours des prochains mois étant donné le poids de l’économie ibérique au sein de l’eurozone.

Lire la suite

Recevez un plan d'investissement Crypto personalisé