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ACtualites du marche des changes

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Le Japon n’a pas de porte de sortie pour sauver son économie de la déflation

En grande partie, la victoire du Parti Libéral Démocrate (PLD) lors des élections générales de dimanche dernier s’explique par la volonté de sortir le pays du marasme économique. Le parti au pouvoir avait mis en avant un programme électoral prônant l’arrêt du nucléaire mais c’est finalement la volonté du PLD de donner à l’économie des munitions qui l’a emporté.

Dans l’opinion publique nippone domine beaucoup l’idée selon laquelle la Banque du Japon, qui n’est pas indépendante, n’a pas fait suffisamment pour sortir l’archipel de la déflation, se contentant simplement de donner de l’argent aux banques en échange de l’achat de bons du Trésor japonais alors qu’il aurait fallu canaliser l’économie réelle vers une sortie de crise.

Le nouveau ministre des Finances nippons va donc certainement essayer de remettre les pendules à l’heure. Le PLD n’a d’ailleurs pas caché sa volonté de prendre davantage l’ascendant sur les décisions de politique monétaire.

Le programme du PLD et de son dirigeant, Shinzo Abe, qui va occuper les fonctions de Premier ministre pour la deuxième fois, est simple: dépenser encore plus d’argent et prendre contrôle de la planche à billets.

Malheureusement, il n’est pas sûr que cela fasse recette. C’est oublier que l’archipel est engagé dans des mesures d’assouplissement quantitatif depuis bien longtemps. Avant même que le terme n’existe! Pendant plus de 20 ans, la Banque du Japon a fourni le stimulus le plus important quantitativement que n’importe quel autre pays. Le taux d’intérêt est même depuis près de dix ans proche de zéro. Résultat d’une politique de la dépense, la dette devrait atteindre environ 240% du PIB à la fin de l’année fiscale. Pire que la Grèce.

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fiscal cliff_march_des_changes

Trois scénarios post-“fiscal cliff” pour le dollar américain

Au cours des dernières semaines, les discussions menées à Washington pour éviter le “fiscal cliff” ont été au coeur des préoccupations des marchés financiers, manifestement pour de bonnes raisons. Pendant longtemps, les hommes politiques américains ont évité prudemment de s’attaquer à une solution de long terme mais, cette fois, il semblerait que les discussions soient prêtes à aboutir à une solution durable. Pas de vague pansement cette fois.

Malgré un certain optimisme, il faut garder à l’esprit que si les négociations échouent, l’Oncle Sam va faire face à partir de janvier à des coupes automatiques massives des dépenses et à des hausses d’impôts, également automatiques. Selon les différentes projections, cela risque d’entraîner tout simplement le pays dans la récession alors que l’économie commence à peine à se relever.

Au cours des derniers jours, les deux acteurs majeurs de ces négociations, le président Barack Obama, et le chef de la Chambre des représentants, John Boehner, ont échangé à maintes reprises, défendant leur point de vue respectif. Après des semaines de refus de hausse des impôts, John Boehner a finalement accepté une hausse des impôts pour les ménages gagnant plus d’un million de dollars par an, ce qui ferait passer le montant de l’impôt de 35% à 39.6%. Dans sa proposition, John Boehner a souligné qu’un tel geste pourrait rapporter 1000 milliard de dollars à l’Etat.

Cependant, il a également demandé à ce que chaque hausse d’impôt soit compensée par une baisse des dépenses du gouvernement dans des proportions similaires.

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crise irlandaise

Les nouvelles économiques du marché des changes du 19 décembre 2012

Hier, la banque centrale indienne a laissé ses taux d’intérêt inchangés afin de continuer la lutte contre l’inflation. En résumé, le taux “repo” demeure à 8% tandis que le “reverse repo” est à 7%.

En revanche, la banque centrale suédoise a annoncé une baisse de 0.25 point à 1% de son taux directeur afin de soutenir une économie fragilisée par la crise de la zone euro.

Au niveau de la croissance, l’Irlande, qui envisage de repousser quelques réformes, a annoncé une croissance de 0.2% de son PIB au troisième trimestre comparé au précédent. Le PNB, qui exclut l’activité des nombreuses multinationales installées dans le pays, a reculé par contre de 0.4%.

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