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ACtualites du marche des changes

chine yuan

Les nouvelles économiques du marché des changes du 24 avril 2013

Hier, l’actualité du marché des changes était chargée et plutôt mauvaise pour la zone euro.

Ainsi, le PMI manufacturier allemand a chuté à 47.9 en avril contre 49 en mars dernier, ce qui indique une accélération de la contraction de l’activité. En France, le PMI manufacturier a augmenté à 44.4, contre 44.0 un mois plus tôt et un consensus à 44.1.

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CITI

CITI met le feu aux poudres en prédisant la sortie de la Grèce et de Chypre de l’euroland

C’est un peu à qui sera le plus pessimiste…Bien que le programme OMT de la BCE et les mesures prises par les gouvernements européens pour engager des réformes structurelles et réduire les déficits aient, semble-t-il, entraîné un apaisement certain des marchés financiers, les Américains ne dissimulent pas leur scepticisme au sujet de la survie de l’Union Monétaire en l’état.

Dans une récente note sur les perspectives économiques de l’euroland, CITI a ainsi maintenu sa prévision de sortie de la Grèce et de Chypre de la zone euro à court ou moyen terme. “Nous nous attendons à ce que la zone euro reste en récession cette année et en 2014, avec des récessions très accentuées dans la plupart des pays de la périphérie, et avec de nouveaux épisodes d’agitation sur les marchés financiers” est-il ainsi écrit.

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Comment se positionner sur l’USDCAD avant les ventes au détail canadiennes?

Aujourd’hui, à 14h30, le Canada va publier ses ventes au détail pour le mois de février. Le consensus table sur une hausse de 0.3% qui pourrait atteindre 0.5% si on considère les ventes au détail hors automobiles qui sont considérées comme volatiles.

Le consensus est toutefois baissier par rapport aux chiffres publiés en janvier dernier avec une hausse de 0.5% des ventes au détail hors autos.

Bien que les récents indicateurs macroéconomiques canadiens n’aient guère enthousiasmé les investisseurs, il faut se souvenir que les chiffres attendus d’ici quelques heures concernent uniquement le mois de février, mois qui avait été marqué par quelques bonnes nouvelles. Parmi celles-ci, les chiffres concernant l’emploi et le chômage avec 50 700 chômeurs qui ont trouvé un emploi en février contre un consensus qui n’était que de 7800. Par ailleurs, les prix à la consommation sont ressortis en forte hausse à 1.2%, ce qui est le double de ce qui avait été prévu.

Depuis, la situation s’est un peu détérioré. Le gouverneur Carney, pour sa dernière déclaration de politique monétaire, a notamment mis en garde contre une baisse possible de la consommation dans le pays.

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euro plongeon

L’euro dégringole dans la foulée du PMI allemand, jusqu’où ira la chute?

On attendait un PMI allemand stable, il est ressorti finalement en contraction à 48.8 en avril contre 50.6 un mois plus tôt. Le marché ne s’attendait pas à une telle déception. Résultat: l’euro s’est effondré sur le forex avec une perte en l’espace de quelques minutes de 110 pips sous le niveau de 1.30.

Ce mouvement baissier brutal semble confirmer le biais baissier à l’oeuvre sur l’euro/dollar alors que le cross était encore autour de 1.32 il y a moins de cinq séances.

Rappelez-vous, à l’occasion du Salon de l’Analyse Technique, quatre experts s’étaient prêtés au jeu des prévisions sur le forex d’ici au 24 mai, date du bilan, lors du Friday Forex, évènement spécial dédié au trading sur les devises organisé à Paris.

Il reste encore un mois avant de faire le point mais on peut déjà souligner que les prévisions d’André Malpel et de Jérôme Révillier semblent plutôt se confirmer. Tous deux avaient un biais baissier clairement affiché sur l’euro avec un objectif à moyen terme pour l’euro de 1.25 pour le premier. Jérôme Révillier, toutefois, concédait l’hypothèse d’un rebond technique en direction de 1.3250 mais qui ne devrait pas remettre en cause le mouvement de fond à la baisse sur cette paire de devises. Ces propos tranchaient beaucoup avec ceux de Philippe Lhermie qui escomptait une hausse vers 1.37.

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Drapeau UK_Forex

Les nouvelles économiques du marché des changes du 23 avril

Selon le Financial Times, l’Etat britannique pourrait céder tout ou partie de ses participations dans près de la moitié des 21 entreprises dont il est actionnaire d’ici cinq à huit ans afin de réduire la dette du pays et d’éviter de nouvelles réductions des dépenses budgétaires. Ainsi, l’Etat pourrait lever environ 3 milliards de livres avant la fin de l’année.

En Allemagne, selon le gouvernement, le PIB devrait connaître une croissance “bien supérieure à 1%” au plus tard en 2014 après un quatrième trimestre 2012 marqué par une contraction de 0.6% de l’activité.

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euroland euro

Notre analyse hebdomadaire EURUSD du 22 avril 2013

Excepté un mouvement erratique à la hausse rapidement corrigé jeudi dernier, le cours de ce cross évolue dans un tunnel depuis le 8 avril.

Au niveau des statistiques, cette dernière semaine n’a pas fondamentalement changé la donne:

• L’euro est toujours influencé par des données peu rassurantes, voir même, il faut le dire, mauvaises. On peut penser par exemple à l’indicateur ZEW représentant l’indice de confiance des professionnels de la finance en Allemagne, qui s’est fortement contracté de 48.5 à 36.3 pts alors que la baisse attendue étant bien plus modérée. Autre fait marquant: la dégradation d’un cran de l’Allemagne par l’agence de notation Egan-Jones. Bien que cette agence soit peu connue et parfois décriée, c’est tout de même un affaiblissement de la première puissance de la zone euro. On peut toutefois noter la baisse des taux d’emprunts de l’Allemagne et de la France, même si l’on peut attribuer ce fait au principe de “fly to quality”.

• Du côté des Etats-Unis, la situation est tout aussi préoccupante, à la différence près qu’ils réussissent à obtenir une (très) légère croissance. Celle-ci leur permet de croire en leurs méthodes de “quantitative easing”. Alors que certaines voix s’élèvent pour cesser d’inonder le marché de liquidités, le président de la FED de Minneapolis a annoncé jeudi que la FED pourrait bien maintenir son programme encore 5 à 10 ans, ce qui mécaniquement continuerait à maintenir le dollar à une valeur faible. Dans le même temps l’indice manufacturier de Philadelphie est ressorti en nette baisse et le nombre de demandeurs d’emploi a légèrement augmenté.

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dollar US_2

Forex: Les enjeux macroéconomiques de la semaine

Les rumeurs et anticipations auto-réalisatrices ont un peu éclipsé au cours de la semaine dernière la réalité économique alors que, pourtant, de nombreux chiffres sont tombés aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, confirmant les craintes de ralentissement de la croissance mondiale. Cette semaine devrait a priori remettre sur le devant de la scène les indicateurs macroéconomiques, à partir d’aujourd’hui.

Du côté des Etats-Unis: Les statistiques vont mettre à l’ordre du jour le secteur immobilier, la croissance de l’activité, et notamment du secteur manufacturier, et enfin l’évolution de la consommation et de la confiance des ménages américains.

Les indicateurs du secteur immobilier devraient confirmer la reprise de l’activité dans ce secteur essentiel pour la croissance américaine puisque les ventes de logements existants sont annoncées à 5M et les ventes de logements neufs à 419 000. Les indicateurs du secteur manufacturier seront à prendre en considération avec recul, car ils ne concernent pas les grandes zones industrielles des Etats-Unis, il s’agira notamment cette semaine de la région de Richmond. Avec un impact à attendre sur le marché des changes plutôt faible. En revanche, le PIB annualisé est programmé vendredi à 14h30 avec un chiffre prévu à 3% ce qui constituerait indéniablement une bonne nouvelle pour les Etats-Unis. De même, la confiance de l’université du Michigan est annoncée en hausse à 73.5. Seul point noir de la semaine économique pour les Etats-Unis, les commandes de biens durables pourraient chuter à -2.9% contre une hausse précédente de 5.7%. Le marché du dollar pourrait alors trébucher à ce moment-là. Toutefois, avec le recul, l’évolution économique des Etats-Unis est plutôt rassurante et devrait donc favoriser, si ce n’est l’appétit au risque sur les devises, un renforcement du dollar américain face à ses principales contreparties.

Du côté de la zone euro: De l’autre côté de l’Atlantique, l’attention des cambistes se portera une nouvelle fois sur l’évolution de la conjoncture économique. Les derniers mois ont confirmé la récession dans la zone euro, en montrant notamment que la crise pénalise désormais de plus en plus l’Allemagne. Ce n’est rien d’autre que cela que devrait confirmer la publication de l’indice IFO allemand qui est prévu en recul lors de la dernière enquête réalisée avec une estimation actuelle à 109.5 contre 109.9 précédemment. La chute la plus importante concernera les prévisions qui pourraient tomber selon le consensus à 103, preuve que le climat des affaires en Allemagne se dégrade au fur à mesure de l’accentuation de la crise de la dette et de la crise économique.

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allemagne berlin

La baisse du yen va-t-elle précipiter la chute de l’économie allemande?

Depuis le mois de novembre 2012, le yen japonais a fait la Une de l’actualité du marché des changes presque quotidiennement. Semaines après semaines, la devise s’est affaiblie perdant plus de 20% de sa valeur face à l’euro et au dollar américain. Les responsables de la politique monétaire japonaise, au coeur de ce processus d’affaiblissement, ont cependant reçu une quasi-approbation mondiale. Une nouvelle fois lors du dernier G20 Finances d’ailleurs.

Cette politique monétaire agressive, qui entre selon les plus critiques dans le cadre d’une guerre des changes, a une influence réelle sur les partenaires commerciaux de l’archipel, spécialement sur la première économie de la zone euro, l’Allemagne, dont la croissance est  essentiellement la conséquence des performances de son industrie exportatrice.

En effet, le succès économique allemand repose en grande partie sur son industrie exportatrice qui reste extrêmement compétitive au niveau mondial. On considère en général qu’elle contribue à hauteur de 50% au PIB total. Cependant, la baisse importante du yen au cours des derniers mois a évidemment remis en cause au niveau du commerce international la compétitivité des exportations allemandes. De fait, il est fort probable que les entreprises manufacturières allemandes vont devoir baisser les prix afin d’avoir une chance de pouvoir jouer dans la même cour que leurs concurrents japonais.

En raison de son importante contribution au sauvetage des pays périphériques de la zone euro, on pourrait croire que l’Allemagne possède un certain levier sur la politique monétaire de la BCE. Elle pourrait être tentée d’inciter à recourir davantage à la planche à billets dans l’espoir de baisser la valeur de l’euro, ce qui serait au passage une bonne nouvelle pour les économies ibériques.

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symbole zone_euro

Les nouvelles économiques du marché des changes du 22 avril 2013

En Allemagne, les prix à la production ont reculé de 0.2% sur un mois en mars, soit une augmentation de 0.4% sur un an. C’est la hausse annuelle la moins marquée depuis mars 2010 selon l’Office fédéral des statistiques.

En Suisse, le parti du Peuple suisse a réussi à réunir suffisamment de signatures afin de contraindre le pays à organiser un référendum sur une possible interdiction de cession de réserves d’or. La BNS pourrait ainsi être contrainte de conserver au moins 20% de ses réserves dans le métal jaune.

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Que retenir du dernier discours de Mark Carney à la tête de la Banque du Canada?

Hier, dans une atmosphère plutôt solennelle, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a fait son dernier discours de politique monétaire avant qu’il ne prenne les rênes de la Banque d’Angleterre en juillet prochain.

Sans surprise, le gouverneur a annoncé le maintien des taux à 1.0% mais, dans la foulée des révisions du FMI, la banque centrale a également revu ses calculs concernant l’activité économique et l’inflation. Désormais, la Banque du Canada prévoit une croissance de seulement 1.5% contre 2% précédemment et une inflation qui pourrait atteindre 2% mi-2015 contre mi-2014 selon les premières estimations.

La révision des perspectives économiques a été jugée nécessaire en raison de la force du loonie sur le marché des changes et des exportations plus faibles que prévu du pays, ce qui est lié d’ailleurs directement au taux de change du dollar canadien vis-à-vis du dollar américain. Mark Carney a également considéré qu’il est souhaitable de garder un oeil attentif sur les dépenses immobilières, du fait de la hausse du chômage et de la faible confiance des consommateurs.

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