ACtualites du marche des changes

rforme banques_France

On ne paiera plus pour les banques (normalement…)!

Ce fut une véritable scène de ménage! Le lundi 11 octobre 2008, le président Sarkozy annonçait après un Conseil des ministres extraordinaire qu’une aide de 360 milliards d’euros (somme maximum) allait servir à sauver les banques. La nouvelle fut plus ou moins bien accueillie: la crise déclenchée par les subprimes montrait à tous les dérives de l’innovation financière dans l’activité des banques, et il s’agissait-là d’aider ces banques avec l’argent du contribuable. Bien évidemment, une faillite bancaire aurait eu des conséquences bien pires: les dépôts seraient en partie perdus, l’Etat devrait en assurer une partie en mettant la main à la poche. En outre, le degré d’intégration des banques implique de fortes pertes pour le reste du système financier en cas de ne serait-ce qu’une seule faillite.

Le président avait donc décidé de mettre en place des montants importants (l’équivalent de 15.9% du PIB français de 2009) pour aider les banques. Le président n’avait évidemment pas omis de rappeler que la mesure ne coûterait nullement aux contribuables si aucune banque ne faisait faillite. Pour bien le comprendre, il convient d’expliquer la répartition de ces 360 milliards. 320 milliards sont censés prendre le relais des banques qui se prêtaient chaque jour entre elles. Devenues frileuses, craignant une crise de liquidité, les banques évitaient les sorties de capitaux. L’Etat se substitue alors à l’agent privé, et obtient des revenus à un prix fixé par le marché. En ce sens, cela ne coûte rien à l’Etat, et est au contraire gagnant. Ensuite, 40 milliards sont également mis à disposition pour recapitaliser les banques en difficulté. C’est là-dessus que repose le risque de l’opération. Rappelons que, selon la Cour des comptes, l’affaire Dexia aurait coûté à l’Etat près de 6.6 milliards d’euro.

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Eurozone 2

Comment se positionner avec l’analyse chartiste sur l’EURUSD aujourd’hui?

L’euro a gagné du terrain hier face au dollar, les ventes de logements existant aux Etats-Unis ont reculé de 1.2% ce qui a pesé sur la devise américaine. Mais l’euro n’a pas réussi à franchir la résistance des 1.3207.

La paire EUR/USD a effectué un rebond haussier le 18 juillet dans la zone des 50-61.8% du retracement de Fibonacci de la hausse du début de semaine dernière ainsi que sur sa moyenne mobile exponentielle 250 jours. Après ce rebond les cours sont venus évoluer au sein d’un canal haussier qui est en place depuis le 18 juillet. Actuellement, les cours se situent vers le support oblique de son canal haussier mais ils restent “bridés” par la résistance importante des 1.3207.

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europe

La revue écofin du 23 juillet 2013

Le G20 s’est réuni ce weekend à Moscou, l’inquiétude s’est faite ressentir dans les discours des vingt ministres des Finances des économies les plus influentes. Les sujets principaux de cette réunion ont été la consolidation budgétaire mais surtout la croissance sur laquelle il faut réagir vite et efficacement.

L’ambiance du débat, assez différente de celle qui a eu lieu en février reste sur le fait que l’économie ne s’améliore pas assez vite et que les améliorations restent beaucoup trop inégales. C’est dans ce sens que les dirigeants veulent tout d’abord relancer la croissance et l’activité économique à moyen terme pour ensuite aboutir à la consolidation budgétaire tout en prenant en compte les dettes de chaque pays ainsi que les conditions économiques. Le sommet a remis en cause la volatilité sur les marchés en ce moment, celle-ci serait notamment due aux discours répétitifs de la FED concernant la politique monétaire accommodante. Ces politiques d’assouplissements peuvent avoir des conséquences néfastes sur le marché financier ainsi que sur le Forex. Les décideurs ont alors réfléchi à la possibilité de ralentir la politique expansionniste ce qui avait provoqué une panique lors d’une annonce similaire il y a quelques mois. L’annonce de l’arrêt de rachats d’actifs doit alors être faite avec précaution afin d’éviter la panique sur les marchés financiers en particulier sur le cours du dollar. Les ministres et banquiers centraux ont également fait remarquer la récession de la zone euro ainsi que le ralentissement qui commence à se ressentir dans beaucoup de pays émergents. Les ministres voulant lutter contre la fraude fiscale ont adopté les propositions de l’OCDE concernant en particulier les groupes internationaux.

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