ACtualites du marche des changes

BdF

Que peuvent faire les grands pays développés pour retrouver un rythme de croissance plus élevé?

C’est la problématique qui fut posée aux candidats au concours d’adjoint de direction de la Banque de France le 7 septembre dernier.

Difficile de faire plus en lien avec l’actualité. En effet, dans le contexte de crise, il suffit de regarder l’évolution de la courbe du PIB en France pour réaliser qu’on est loin du compte. Qui dit croissance atone, dit production en berne mais également chômage élevé, une question à laquelle est d’ailleurs confrontée le gouvernement qui s’est engagé à inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année.

Cependant, il serait trompeur, et les candidats au concours l’ont certainement compris, d’imputer la faible croissance uniquement aux effets de la crise. Ce serait croire que l’activité va quasiment revenir d’elle-même une fois que la crise sera terminée. Faux. Les grands pays développés connaissent depuis plus de vingt ans une activité en-dessous de son niveau optimal et qui contraste fortement avec les bonnes performances des pays émergents.

La translation du pouvoir économique de l’Occident à l’Asie est là pour le prouver. La croissance ne se trouve plus en Europe ou aux Etats-Unis mais bien en Asie!

Pour tenter d’enrayer le phénomène de déclin, les solutions sont toutefois connues mais difficiles à appliquer car politiquement suicidaires. Le désendettement est la première étape. Des pays comme l’Espagne ou la Grèce n’ont pu échapper à la cure d’austérité sous la pression internationale mais d’autres, comme la France, peinent à s’engager avec succès dans ce processus. Pire, la première puissance économique mondiale semble tout simplement porter des oeillères, refusant de mettre en oeuvre un programme concret de réduction du déficit et de la dette.

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Marc Raffard

PAROLE D’EXPERT: “Le Virtual Dealer Plugin va permettre au broker d’avoir une multitude de possibilités pour limiter les gains d’un Trader trop performant”

1. Bonjour Marc! Merci d’avoir répondu à notre invitation pour participer à notre série PAROLE D’EXPERT. Aujourd’hui, vous allez nous parler des “virtual dealer plugin”. Que signifie cette expression anglo-saxonne un peu “barbare” en apparence?

Bonjour Christopher et merci de m’avoir invité à participer à votre série “PAROLE D’EXPERT“.

Effectivement, nous avons encore ici un terme anglophone qui n’est sans doute pas très parlant pour beaucoup de Français.

Le “Virtual Dealer Plugin“, en deux mots, c’est un petit logiciel espion qui va s’installer sur la plateforme du Trader et qui va permettre au broker d’avoir une multitude de possibilités pour limiter les gains d’un Trader trop performant, ou même de provoquer des pertes (rejet de trades, latences, recotations, slippages anormaux, chasse aux Stop Loss etc …).

Ce petit logiciel remplace le métier que pouvait avoir les “Dealer” chez les courtiers il y a encore 5 ou 10 ans.

Il remplace donc, presque à lui seul, les “Dealing Desk”.

2. De telles pratiques sont possibles notamment via MT4, l’une des plateformes les plus populaires pour le trading forex. Faudrait-il donc se méfier des brokers MT4?

MT4 est effectivement l’une des plateformes les plus connues et les plus utilisées dans le monde du trading (plus de 10 Millions d’utilisateurs dans le monde). La plateforme MT4 offre la possibilité à un broker qui souhaiterait l’offrir à ses clients de souscrire à des options qui lui permettraient d’utiliser, entre autres, des “Virtual Dealer Plugin”.

Même si je dois reconnaître que beaucoup de courtiers utilisent ce genre d’outils avec MT4, il ne faut pas généraliser.

Heureusement, il y a quelques courtiers honnêtes et transparents avec leurs clients.

Notez aussi que si l’on parle de “Plugin” sur MT4, ces options sont très certainement incluses dans le développement des plateformes “propriétaires” de certains courtiers.

Le plus important est donc de déterminer si le courtier est sérieux, de déterminer s’il va jouer votre contrepartie ou pas et ensuite de lui faire confiance (ou non).

Qu’un broker offre MT4 ou Currenex ne va pas faire de lui un courtier sérieux ou pas! (d’autant que Currenex offre des options pour qu’un courtier puisse gérer un B-Book).

3. On remarque que même des brokers forex dit régulés peuvent mettre en place des “virtual dealer plugin”. Une lacune de la réglementation?

C’est une excellente question.

En fait, qu’un courtier ne couvre pas les trades de ses clients et fonctionne avec un B-Book n’est pas interdit.

Le courtier peut très facilement demander l’autorisation pour exercer de cette manière.

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Chine confrence_conomique

Les nouvelles économiques du marché des changes du 5 novembre 2013

Hier, le PMI non manufacturier chinois est ressorti en hausse à 56.3 en octobre contre 55.4 en septembre. Notons qu’il s’agit de l’estimation de Pékin et non de celle de la banque HSBC qui fait référence pour le forex.

Au niveau australien, les ventes au détail ont connu une hausse inattendue sur un mois en septembre avec une progression de 0.8% en données corrigées des variations saisonnières. Au T3, la progression est de 0.7% ce qui est bien au-dessus de l’estimation des économistes à 0.2%.

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