Après les BRICs, acronyme désignant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, et qui constituait l’opportunité d’investissement très rentable des dix dernières années, voici un nouvel objet à peine identifié de la finance: les MINT.
C’est une nouvelle fois Jim O’Neill, jeune retraité de Goldman Sachs, qui a fait la promotion de ce terme qui fait référence à un autre groupe de pays émergents et qui, à en croire l’économiste, pourrait surprendre par ses performances économiques dans les dix prochaines années. Les MINT se réfère explicitement au Mexique, à l’Indonésie, au Nigéria et à la Turquie.
Les investisseurs ayant abandonné l’idée que les BRICs vont pouvoir maintenir un rythme de croissance suffisant pour rattraper les pays développés, en témoignent les perspectives économiques pessimistes de la Russie pour les dix ans à venir, il fallait bien que de nouveaux géants au pays d’argile fassent leur apparition pour satisfaire les investisseurs.